Au 3ème jour de la grève des syndicats autonomes de l'Education, SNAPEST,
CNAPEST, UNPEF et CLA, le nuage commence à se dissiper et la situation semble
tendre vers l'apaisement.
Le gel de la grève ne peut être décidé que par les assemblées générales
et les conseils nationaux de chaque syndicat mais tout porte à croire que la
dernière réunion avec les représentants du ministère de l'Education, tenue
mardi, peut faire changer les choses même si les syndicats parlent encore de
blocage sur certains points. Lors de cette rencontre, les partenaires sociaux
ont de nouveau relevé tous les dossiers restés en suspens et qui n'ont pas
trouvé réponse auprès du ministère. Ce dernier a rappelé toutes les décisions
prises lors des dernières réunions et promis de soumettre au débat les
questions non résolues telles le statut particulier, la prime du Sud, les
activités périscolaires, le calendrier des vacances au Sud… Ce qu'ont exigé, cependant,
les différents syndicats est la notification de toutes les décisions sur un
procès-verbal qui sera présenté aux AG comme preuve des engagements pris par le
ministère. Une garantie pour les enseignants sur les acquis obtenus suite aux
négociations.
Le représentant du SNAPEST, M. Aous, chargé des
conflits a affirmé hier que le gel ou le maintien de la grève sera décidé ce
vendredi lors de la réunion du conseil national. Mais ce syndicat se montre
optimiste sur la suite à donner à ce mouvement de protestation. Même son de
cloche chez l'UNPEF qui considère que des blocages
persistent encore mais qui seront levés après d'autres réunions avec le
ministère, a assuré le porte-parole de l'UNPEF, M. Dziri.
Quant au CNAPEST et le CLA, ils ont consacré la journée de mercredi aux
réunions de leurs conseils nationaux pour discuter des suites à donner à cette
grève. Les syndicats tentent actuellement à coordonner leurs efforts pour que
toutes les revendications des enseignants soient satisfaites et se disent
conscients de la situation des parents d'élèves et de leurs inquiétudes. «Nous
faisons de notre mieux pour que les choses s'améliorent dans les meilleurs
délais», a souligné un syndicaliste. Quant aux parents d'élèves, ils craignent
toujours que cette grève dure dans le temps et pénalise sévèrement leurs
enfants. Quant au ministère, il laisse les portes du dialogue ouvertes afin de
débloquer la situation et permettre aux élèves de reprendre les cours.
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Posté Le : 13/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokhtaria Bensaâd
Source : www.lequotidien-oran.com