Après la protestation des souscripteurs des 197 logements LPA - OPGI: Des «engagements» pour relancer les chantiers à l'arrêt

Pour atténuer la colère des souscripteurs du projet des 197 logements LPA - OPGI de Belgaïd, une réunion regroupant les représentants des souscripteurs, le nouveau DG de l'OPGI, le directeur de l'Habitat et de la Sûreté de wilaya, s'est tenue dimanche au siège de l'OPGI. Selon l'un des représentants des souscripteurs, lors de cette réunion, des dispositions et des engagements ont été pris par le DG de l'OPGI pour la relance des travaux des chantiers à l'arrêt dans les tout prochains jours. « Le DG de L'OPGI, nous a informé qu'un nouvel appel d'offres pour le choix d'une nouvelle entreprise de réalisation sera lancé la semaine prochaine et l'installation de l'entreprise retenue se fera dans un délai d'un mois » assure notre interlocuteur. Ce dernier assure en outre que le DG s'est engagé à réduire la durée des travaux pour rattraper le retard accusé dans la réalisation de ce programme. « Pour le moment ce sont des engagements verbaux et nous espérons qu'ils se traduisent réellement sur le terrain ». Cette rencontre fait suite au rassemblement de protestation des souscripteurs des 197 logements, qui se sont rassemblés dimanche devant le siège de l'OPGI. En effet, des dizaines de souscripteurs de ce programme ont organisé un sit-in devant le siège de la direction de l'OPGI pour dénoncer la décision prise par les responsables de l'OPGI de suspendre les travaux de réalisation de ce programme après sa relance suite à une décision du wali d'Oran. Les protestataires ont appelé le wali et le directeur de l'Habitat à intervenir et mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis presque une décennie. « Nous avons repris espoir avec la relance du chantier, mais ce n'était que de la poudre aux yeux. A peine l'entreprise installée, une décision a été prise par les responsables de l'OPGI pour suspendre les travaux et un retour vers la case départ », déclare un souscripteur en colère. Les protestataires ont ensuite investi le hall d'entrée de l'OPG affirmant qu'ils ne quitteront les lieux qu'une fois leurs revendications satisfaites. Il y a moins d'un mois, des souscripteurs avaient organisé un rassemblement de protestation devant l'office avant d'entamer une marche depuis Sidi El Houari jusqu'au siège de la wilaya où ils ont organisé un sit-in de protestation. Selon les protestataires, qui ne sont pas à leur première action, le recours à la contestation fait suite à un ras-le-bol généralisé des souscripteurs qui attendent la réception de leurs logements depuis plus de sept années. Les protestataires qui pointent du doigt le premier responsable de l'OPGI, affirment que les projets ont été lancés en 2013, mais jusqu'à présent les souscripteurs n'ont rien vu venir. « Des projets à l'arrêt depuis sept années, d'autres qui n'ont toujours pas été lancés ou inachevés à cause des problèmes bureaucratiques », crie un des protestataires appelant le wali à intervenir et mettre un terme à leur calvaire. Banderoles en main, les protestataires, après plus d'une heure de protestation devant le siège de l'OPGI, ont décidé de rejoindre le siège de la wilaya dans la perspective de rencontrer le premier responsable de la wilaya. « Nous n'attendons rien des responsables de l'OPGI, nous voulons rencontrer le wali » insistent les protestataires. « Alors que le pays connaît une vaste opération de limogeage de hauts responsables et directeurs de secteurs, en raison de l'incompétence des uns et les promesses non tenues des autres envers les citoyens, à l'OPGI d'Oran rien de cela ne semble inquiéter les responsables du secteur et ce, malgré les nombreux camouflets et autres affaires qui défraient la chronique » indiquent les souscripteurs signalant au passage que les projets LPA de Belgaïd (154D, 154E, 159, 189, 197, 121), dont la quasi majorité traînent depuis sept longues années, sont un exemple on ne peut plus évident de l'incompétence des responsables du secteur, qui se sont succédé à la tête de l'OPGI depuis tout ce temps, sans que les bénéficiaires, dont la plupart ont payé cash leurs logements, ne soient épargnés par les problèmes. Certains sont même devenus malades à force de dénoncer la volte-face des dirigeants, mais surtout les constructions qui ne répondent à aucune norme de sécurité.