Algérie

Après la protesta à l’Institut des Télécommunications d’Oran



Reprise normale des examens de fin d’année Les étudiants ont repris hier normalement leurs examens de fin d’année après la protestation, samedi dernier, de certains grévistes parmi les étudiants exclus de leurs modules. Les protestataires avaient bloqué le portail pour empêcher leurs collè- gues d’assister aux examens. Mieux, la direction de l’Institut de Télécommunication d’Oran entendrait même réétudier certains cas à titre exceptionnel, comme on le laisse entendre dans les milieux pédagogiques. De la sorte, elle compte offrir une porte de sortie à quelques étudiants dont les recours sont jugés plus ou moins recevables. Malgré la fermeté de l’administration, jalouse de la réputation de cet Institut à l’échelle nationale et internationale, explique M. Abdi, sous-directeur chargé de la pédagogie, qui ajoute que les portes ne sont pas fermées devant les étudiants dont les cas sont jugés plus ou moins acceptables. Il s’agit, dit-on, du repêchage notamment de ceux dont le taux d’absentéisme est relativement toléré. Concernant ces cas, il faudrait encore attendre aujourd’hui pour pouvoir se prononcer officiellement sur ce dossier. «Ce qui s’est passé samedi dernier est condamnable à plus d’un titre. Nous ne pouvons nous taire devant de tels agissements qui nuisent à la réputation de notre institut. Tout étudiant inscrit est astreint à respecter le règlement intérieur de l’établissement et si le Conseil de discipline a décidé d’exclure les étudiants en question de leurs modules, c’est parce que ces derniers ont tout simplement violé le règlement intérieur de l’établissement et son statut. Tous les procès verbaux des deux conseils de discipline font état d’un abandon ou encore d’abus d’absences par une vingtaine d’étudiants, sans justificatifs aucuns et si certains sont rentrés dans les rangs, d’autres ont persisté à enfreindre la réglementation. Les observations faites lors du premier conseil de discipline, en février dernier, obligeaient justement les intéressés à signer des engagements afin de ne plus s’absenter, auquel cas ils seront exposés l’exclusion définitive de leurs modules», soutient M. Houari Mekaliche, directeur de l’Institut de télécommunications d’Oran qui précise que la direction a aussitôt tenu une réunion avec les grévistes pour leur signifier que seuls certains cas peuvent être réétudiés, selon l’appréciation du comité pédagogique. En fait, et selon M. Abdi, sous-directeur chargé de la pédagogie, les étudiants concernés par l’exclusion et qui s’absentaient sont inscrits à la fois à l’institut et à l’ENSET. «Nous avons détecté quatre cas de double inscription», dira-t-il en donnant l’exemple de cet étudiant inscrit en troisième année électronique pour l’année 2006/2007, «ce que la réglementation n’autorise pas».


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