Algérie

Après la pluie, les inondationsManque d'entretien du réseau routier


Après la pluie, les inondationsManque d'entretien du réseau routier
Plusieurs tronçons de la RN43, entre El Milia et Jijel, deviennent carrément « infranchissables », ce qui force les automobilistes à faire de longs détours.Les premières pluies de la saison remettent sur la table le nécessaire entretien de certains tronçons routiers qui connaissent, après chaque trombe d'eau, des inondations. La RN43, dans son tronçon partant de Jijel vers El Milia, est particulièrement concernée. Mercredi dernier en fin d'après-midi, la RN43 a été fermée au niveau de la commune d'El Kennar, près de Ghedir Beni Hamza. Les eaux de ruissellement, n'ayant trouvé où se déverser, se sont accumulées sur la chaussée, forçant ainsi des dizaines de véhicules à rebrousser chemin pour passer par le centre-ville d'El Kennar.
Les poids lourds, dont le châssis est plus élevé, pouvaient par contre traverser l'étendue d'eau qui s'est formée sur la chaussée. Parfois, l'absence de pente complique l'écoulement par gravité des eaux. Nous avons pu constater plusieurs points au niveau de cette route particulièrement au niveau de la localité d'El M'Zair, de Sidi Abdelaziz, El Ancer et El Milia. Ces mares, très dangereuses, surtout pour les véhicules légers, nécessitent un traitement urgent pour éviter la survenue d'accidents. A Jijel par contre, deux points continuent de connaître des inondations après les chutes de pluie. Ils se trouvent sur le boulevard Hocine Rouibah, sur le front de mer nord. Ainsi, pour le premier, situé près de l'ancienne gare, la solution ne nécessite qu'un arrangement avec les responsables de la base navale pour entretenir l'ancien exutoire, d'où se jetaient les eaux dans la mer, alors que pour le second, la situation semble plus compliquée.
Ce tronçon, faisant face à la cité Rabta, est confronté à un problème d'élévation par rapport au niveau de la mer. La zone marécageuse de Rabta, dont certains points sont inférieurs au niveau de la mer, a toujours été considérée ' avant d'être avalée par le béton ' comme une zone non aedificandi. Malheureusement, des zones présentant des contraintes sérieuses comme celle de Rabta, sont urbanisées, comme près l'oued Tassift à Taher ou encore l'oued Moutas à Jijel.
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