Algérie

Après la petite victoire en coupe d'Algérie : Les Ententistes mal inspirés



Six fois vainqueur de la coupe d'Algérie, le club phare de Aïn El Fouara a eu les pires difficultés pour se défaire d'une vaillante et entreprenante équipe bélabessienne mal récompensée. Mal inspirés, évoluant sans fond de jeu, confondant vitesse et précipitation, les ententistes, qui se sont illustrés par leur individualisme et d'innombrables ratés, doivent une fière chandelle à la chance et à un Chaouchi des grands jours. Le public, qui ne s'est pas déplacé en nombre, n'a pas reconnu son onze, auteur d'une piètre prestation. Ce dernier a joué avec le feu mardi soir. Par contre, il a découvert une très belle formation de Bel Abbès. Avant de quitter le stade, une partie de la galerie sétifienne n'a pas caché son scepticisme et sa colère. Après cette sortie à mettre (vite) aux oubliettes, des voix au sein du comité directeur tirent la sonnette d'alarme, demandant même la tête de Zekri.Contrairement aux supporters et aux millions de téléspectateurs qui ont été « gavés » par les maladresses du onze sétifien, complètement hors coup, le coach de l'ESS, lui, a, a priori, assisté à un autre match. L'absence de quelques cadres est l'alibi brandi par Zekri, tancé par les critiques (faites lors de la pause-citron) de ses « employeurs » qui n'ont pas admis la non-titularisation de Meguenni et Kacem. L'entraîneur sétifien, qui n'a certainement pas digéré les remarques de ses employeurs, a dû, à l'issue de la confrontation, trouver un bouc émissaire pour payer les frais d'une colère enfouie. Ayant osé poser une question « provocante » (pour reprendre les termes employés par le coach), le journaliste d'El watan a, à ses yeux, « franchi la ligne rouge » en avançant que l'entente a joué avec le feu, il a été aussitôt rabroué par un Zekri, hors de lui. Mardi soir, Zekri s'est trompé de cible. Ses « problèmes et mésaventures » puisent leurs sources ailleurs que dans les commentaires des journalistes.


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