Algérie

Après la libération par Al-Qaïda de quatre otages français


Après la libération par Al-Qaïda de quatre otages français
Enlevés par les sanguinaires d'Al-Qaïda le 16 septembre 2010 au Niger, quatre employés français d'Areva ont été libérés. Si les autorités françaises ont indiqué qu'aucune rançon n'a été versée, plusieurs sources rapportent qu'une somme de 20 millions d'euros auraient été remise aux ravisseurs en contrepartie de la libération des otages.C'est le président français, François Hollande, en déplacement en Slovaquie, qui a annoncé l'information de la libération des otages. Au cours de son allocution, François Hollande a tenu à remercier le président du Niger, Mahamadou Issoufou, pour les efforts qu'il a déployés pour la libération des otages. Après avoir été libérés, les quatre ex-otages ont passé la nuit à Niamey avant qu'ils soient rapatriés en France. Les quatre ex-otages français, à savoir Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand sont arrivés peu après 11h40 à l'aéroport de Villacoublay dans les Yvelines, banlieue de Paris. Le président Hollande, accompagné des familles des ex-otages, a accueilli les quatre ressortissants français. C'est avec des larmes et de grandes d'émotions que les ex-otages ont retrouvé leurs parents et amis. Le président français a indiqué : «Je veux leur souhaiter tout ce qu'on peut dire à des hommes qui ont maintenant la liberté, c'est-à-dire le bonheur, la quiétude. (...) La solidarité de la France ne s'est jamais démentie.» François Hollande a un mot pour les autres Français retenus à travers le monde : «Nous n'oublions pas sept autres de nos concitoyens qui sont retenus en otages.» Les quatre otages qui semblent être en bonne santé étaient visiblement amaigris et très affaiblis. Ils ont quitté le tarmac de l'aéroport de Villacoublay pour pouvoir retrouver leurs familles, avant de se diriger vers l'hôpital du Val-de-Grâce pour des examens médicaux. Si tout le monde est heureux pour la libération de ces ex-otages, l'inquiétude est très grande sur les conditions dans lesquelles ils avaient été libérés. Pour l'instant, rien n'a filtré sur cet état de fait et ce, malgré les déclarations des autorités françaises qui ont affirmé que le France n'a pas versée de rançon contre la libération des ex-otages. Les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense dépêchés au Niger ont indiqué que cette libération n'avait été obtenue ni par la force ni par le versement d'une rançon. Comme à leur habitude, les criminels d'Al-Qaïda gardent pour l'instant le mutisme, mais ils s'exprimeront sur cette affaire ultérieurement. Malgré les déclarations des autorités françaises sur le non-versement de rançon, plusieurs sources ont indiqué qu'au moins une somme de 20 millions d'euros a été remise aux ravisseurs. Connaissant parfaitement la cruauté et l'idéologie des groupes terroristes islamistes, aucune concession ne sera faite par ces sanguinaires sans contrepartie. Si ce n'est pas l'argent, c'est la libération de leurs acolytes qui sera exigé en contrepartie de la libération d'otages. De toute manière, si le versement de cette somme se confirme, il y a de quoi s'inquiéter. Premièrement, le paiement de rançon est un encouragement pour les sanguinaires d'Al-Qaïda à récidiver. Deuxièmement, cet argent va permettre à cette organisation criminelle de s'approvisionner en armes et en équipements tels que les véhicules tout-terrain et des faux documents de voyages. Troisièmement, grâce à cet argent, Al-Qaïda va procéder à de nouveaux recrutements de terroristes qui seront prêts à combattre dans ses rangs ou à servir de bombes humaines. Pour l'instant, l'Algérie est le seul pays au monde qui depuis plusieurs années la lutte contre le fléau du terrorisme. Malgré le lourd tribut qu'elle a payé jusque-là, elle refuse toujours de céder, négocier ou verser le moindre centime à ces criminels. La preuve : les diplomates enlevés dans le nord du Mali sont toujours entre les mains des sanguinaires du Mujao. Les terroristes ont tenté à plusieurs reprises d'exercer du chantage sur l'Algérie, demandant la libération de leurs complices et le versement de rançon, en vain. En somme, si le paiement de rançon a permis aujourd'hui de libérer quatre personnes, il faudrait désormais s'attendre à d'autres enlèvements d'innocents et à des nouveaux attentats terroristes qui feront des milliers de victimes dans le monde.
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