Algérie

Après la défaite de la JSK face à l?ES Sahel



Le calice jusqu?à la lie Comme l?an passé à pareille époque, la JSK se fait une nouvelle fois humilier chez elle. Une nouvelle fois sous les coups de boutoir tunisiens. L?an dernier, c?était face au CS Sfax, cette année face à l?ES Sahel. Attestant de ce fait que la formation kabyle n?a pas encore l?amplitude de jouer les premiers rôles sur le continent. Elle vient d?être renvoyée sur le banc de l?école du professionnalisme. Un statut seul garant d?une réussite dans ces joutes continentales. Dès lors que ni dans la tête ni dans les jambes on a du mal à assimiler les fondements de ce principe, il n?est pas question d?aller de l?avant. La JSK a été malmenée et humiliée chez elle comme elle ne l?a jamais été par le passé dans toutes ses sorties continentales depuis qu?elle s?est mise à voyager sur le continent à partir des années 1978. Ce vendredi, elle a bu le calice jusqu?à la lie. Outre qu?elle l?a été sur la pelouse, elle le fut aussi dans les gradins où ses fans, poussés à bout par cette prestation, ont fait preuve d?un comportement des plus condamnables. La JSK de vendredi dernier ne pouvait donc pas rivaliser avec une équipe de l?ES Sahel qui était plus forte dans tous les compartiments du jeu, mais aussi dans la tête. Dès l?entame de la partie, on avait senti cette différence. Une différence aux plans physique et surtout tactique. Les Etoilés étaient plus frais physiquement, en témoignent cette rapidité et cet engagement sur tout porteur du ballon kabyle. Comme ils l?ont été tactiquement en obligeant les locaux à faire usage de dribbles inutiles ou de transversales approximatives. Le coach français de cette équipe était bien inspiré à la veille de cette rencontre en nous déclarant que son équipe craignait certes le sursaut d?orgueil des kabyles, mais elle était en mesure de profiter de l?état d?esprit qui mine l?équipe adverse pour prendre le dessus. C?est ainsi qu?il a réussi à gérer la partie à son aise. D?ailleurs, la richesse de son effectif lui a permis de pallier les absences de quatre de ses meilleurs éléments sans frémir. Le sursaut d?orgueil des kabyles tant craint n?aura duré que l?espace d?une dizaine de minutes. Aussi, on sentait que cette équipe de la JSK manquait visiblement d?un maître à jouer capable d?insuffler à son équipe un autre mental et imprégner à la rencontre un autre rythme que celui avec lequel avait évolué la JSK. Le président Hannachi, comme son coach Mouassa, ont reconnu la suprématie de leur adversaire du jour comme ils ont reconnu que leur équipe est encore loin pour prétendre jouer les premiers rôles dans cette Ligue des Champions. Car, on ne peut prendre part lorsque des joueurs font preuve d?une certaine indiscipline en disparaissant, puis en revenant par la grande porte. La JSK, qui sera à coup sûr sanctionnée par la CAF après les incidents qui ont émaillé cette rencontre, ne se remettra pas de sitôt de cette déconfiture soussie. Elle a perdu, et sur le terrain et dans les tribunes. Des tribunes qui ont exprimé leur ras-le-bol après tout ce qui s?est dit et écrit à propos de cette équipe. Le président Hannachi qui a été pris à partie ne manquera pas de son côté de condamner ces actes qui n?ont en fait, découlé que du marasme dans lequel baigne le club du Djurdjura. Hannachi est prêt à rendre le tablier mais il le fera de manière légale en assemblée générale. «  Si c?est moi qui gêne, je suis prêt à céder le flambeau, mais je le ferai en assemblée générale », dira-t-il sans oublier de dire qu?il faudra aussi penser à l?avenir du club.


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