Algérie

APRES LA DECOUVERTE D'UN CAS DE RAGE Chaâb Erssas en quarantaine


Les servicesd'hygiène de la mairie de Constantine sont en état d'alerte et ce depuis deuxjours. En effet, selon des informations fournies par les services d'hygiène, uncas de rage a été enregistré dans le populeux quartier de Chaâb Erssas, casconstaté par des habitants qui, nous dit-on, l'ont aussitôt signalé à l'annexede l'APC de leur quartier. Selon lesinformations recueillies auprès du responsable du bureau d'hygiène de lamairie, il s'agit d'un chien qui présentait des signes de cette maladie. Lesservices d'hygiène se sont donc rendus sur les lieux, et le chien a été capturéet aussitôt dirigé vers un laboratoire, dit-il. Et de confirmer que lesprélèvements faits sur l'animal se sont avérés positifs. «Ce qui nous a poussésà procéder sur-le-champ à la mise en quarantaine de la cité». Des piquets desurveillance itinérants, composés de vétérinaires détachés de la direction desServices de l'hygiène de l'APC, ont été mis en place. Ceux-ci activerontpendant trois mois, période réglementaire de mise en quarantaine prévue par la loi.En parallèle, desavis sont lancés à la population pour signaler systématiquement tout cassuspect de chiens ou de chats et même de bétail qui auraient été en contact del'animal incriminé. De plus, un appel a été lancé à la population de Constantinepour que les propriétaires d'animaux à sang chaud se manifestent en vue defaire vacciner leurs bêtes. Aux dernières informations fournies hiermatin par la cellule de communication de la mairie, deux équipes spécialiséesdans la capture de chiens errants sont à pied d'oeuvre alternativement de nuitcomme de jour. De plus, deux équipes composées de deux vétérinaires du bureaud'hygiène et un autre de la direction des Services agricoles (DSA) font dessorties sur le terrain.  Enfin, précise la cellule de communication,les vétérinaires, sur le qui-vive depuis deux jours, soulignent«l'incompréhension des propriétaires de chiens de garde en particulier, quirefusent de répondre à l'appel pour faire vacciner leurs bêtes». Pourtant,c'est l'occasion ou jamais. «Nos vétérinaires sont sur place, ils sont équipésde tout le matériel et ils sollicitent chaque habitant de présenterspontanément son animal pour le faire vacciner sur place et éviter ainsi unéventuel grave danger pour toute la population».