Algérie

Après la décision tunisienne



Après la décision tunisienne
Depuis l'institution par le Conseil constitutionnel tunisien de la taxe de sortie du territoire pour tout touriste non résident, certaines voix, minoritaires, s'élèvent en Algérie appelant à l'application d'une mesure de réciprocité.En fait l'Algérie institue depuis longtemps une taxe de sortie de 500 dinars algériens (5 euros) payable au niveau des postes frontaliers terrestres. Les appels pour l'imposition de l'importation du produit touristique tunisien (un produit touristique importé se consomme dans le pays exportateur) ne datent pas d'aujourd'hui. Avec une taxe de 1 000 dinars, soit l'équivalent de 10 euros, par Algérien passant la frontière tunisienne, le million de sorties par an rapportera une cagnotte de 10 millions d'euros, soit de quoi financer sur 5 ans ce que les experts désignent comme des stations balnéaires génériques à même de rivaliser avec toutes les destinations low cost de la région Sud de la Méditerranée. Sauf que, et indépendamment de la volonté politique de développer le tourisme, les Algériens ne sont pas prêts à mener une telle démarche, car imposer de nouvelles barrières douanières, c'est ce que sont les taxes de passage, ne sied pas avec la dimension maghrébine de l'Algérien et de l'Algérie comme nation née à partir d'un idéal nord-africain. En plus de cela, la région traverse assez de crises pour en rajouter. L'heure est à la mobilisation pour faire face à l'unique urgence : stopper la menace de l'internationale islamiste !M. K.NomAdresse email




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