Après la cote d'alerte à Béjaïa

Après la cote d'alerte, l'épidémie de la fièvre aphteuse, qui a touché la wilaya de Béjaïa depuis le 23 juin dernier, s'est nettement stabilisée, selon l'inspecteur général vétérinaire de wilaya, le Dr Idres Imad. Depuis que la maladie a été détectée dans la région, le bilan officiel fait état de 317 bovins abattus, jusqu'à samedi passé, dans les 29 communes touchées. Hier, aucun cas n'a été enregistré, selon notre source. L'élevage d'engraissement est, précise-t-on, le plus touché contrairement à l'élevage laitier, qui n'a contaminé que 14 bovins. On a indiqué en outre que seul l'élevage laitier sera indemnisé. Si l'épizootie de fièvre aphteuse est aujourd'hui maîtrisée, c'est grâce aux efforts fournis par l'Inspection vétérinaire de wilaya et les mesures draconiennes prises par les autorités publiques.Dès que la maladie a été détectée, une batterie de mesures préventives, notamment la fermeture des marchés aux bestiaux et l'interdiction des mouvements intra-muros et extra-muros du cheptel, a été prise par les pouvoirs publics. Néanmoins, le Dr Idres a tenu à souligner que l'épidémie s'est propagée en raison du mouvement des cheptels malgré l'arrêté interdisant le déplacement. "Mais des éleveurs osent déplacer leurs cheptels la nuit", signale avec regret l'inspecteur général vétérinaire de wilaya.Ce dernier a tenu à rappeler à l'adresse des éleveurs que pour tout mouvement non autorisé, non seulement le cheptel sera saisi, mais son propriétaire aussi sera verbalisé par les services de sécurité. Notre interlocuteur a rappelé que deux opérations de vaccination du cheptel ont été menées en mars et juin derniers par l'Inspection vétérinaire, soit avant l'apparition de la maladie.Une troisième opération vient d'être lancée contre la propagation de l'épidémie. "C'est maintenant que les éleveurs se manifestent en masse pour la vaccination de leur cheptel", a-t-il affirmé. Pour ce qui est du vaccin, l'inspecteur général rassure les éleveurs de sa disponibilité.Un arrivage de vaccins en quantité conséquente était, a signalé le Dr Idres, attendu pour hier. Il a tenu, en outre, à rassurer le consommateur qu'il n'y a aucun risque qui pèse sur la santé publique en consommant de la viande bovine.L. ONomAdresse email