Ayant une longue histoire d'amour avec l'épreuve populaire, le club phare de la capitale des Hauts-Plateaux renoue, 21 ans après, avec la folle ambiance que seule peut procurer Dame coupe.
Après donc des années de vaches maigres, l'ESS s'approprie le plus normalement du monde le devant de la scène. En quelques saisons, le onze sétifien s'adjuge deux titres de champion d'Algérie, une coupe de l'UNAF, deux titres de champion arabe, une place de finaliste de coupe de la CAF et une coupe d'Algérie. Décrocher autant de distinctions en un laps de temps aussi court est une prouesse. Même si l'opération n'est pas une mince affaire, sachant que bon nombre de formations sont dépourvues des atouts dont dispose le club phare de Aïn El Fouara, laquelle prépare la fête des sept jours et sept nuits, comme le veut en pareille circonstance la tradition. L'implication des autorités locales introduisant une formation drainant derrière elle plus de 40 000 supporters dans leur plan d'action, est un élément dans une équation à plusieurs éléments. Ce soutien financier a, dans une certaine mesure, permis au club phare des Hauts-Plateaux de sortir de l'ornière. Les résultats réalisés par une formation constellée de « stars », engagées au prix fort, sont les causes du retour en force de l'ESS qui a végété des années durant. La métamorphose du club a donné à réfléchir à de nombreux opérateurs économiques ayant, à travers le sponsoring, eux aussi tiré profit de l'embellie des Noir et Blanc.Le montage financier qui a, le moins qu'on puisse dire, boosté le projet de Serrar. Pour réussir son coup, ce dernier s'est attaché les services des meilleurs joueurs et n'était pas exposé à un quelconque problème d'infrastructure sportive. Celle-ci est mise à l'entière disposition du onze ententiste, travaillant et voyageant dans les meilleures conditions. Seulement, le fonctionnement d'un onze enchaînant les matches à la vitesse d'un TGV se trouve, qu'on le veuille ou non, loin des standards internationaux. La gestion des ressources humaines, l'intendance, les finances et le non moins important volet de la communication sont l'autre talon d'Achille d'un club devant accorder une grande importance au chapitre disciplinaire, n'étant plus son point fort. Pour étayer de tels propos, il faut souligner qu'avant de prendre le chemin du 5 Juillet pour donner la réplique au CAB, une houleuse prise de bec entre Zekri et Diss, Djediat et Bouaza a eu lieu à l'hôtel. Les contestataires n'ont pas admis le statut de remplaçant. L'inattendue et inexplicable sortie des joueurs précités a fortement déconcentré le onze rentrant. Pour mettre un terme à ces récurrents cas d'indiscipline qui risquent, en perdurant, de faire très mal à l'équipe, le comité directeur, ayant par le passé fermé l''il sur des cas similaires, va-t-il pour une fois prendre des mesures, tant qu'il est temps '
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Posté Le : 03/05/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com