Algérie - Revue de Presse

Après la chute consommée du MC Oran



Nous l’avions prédit… il y a déjà fort longtemps ! Il y a quelques années, et alors que nous faisions nos premiers pas dans ce métier, nous tirions la sonnette d’alarme dans plusieurs de nos articles quant à l’avenir sombre du sport en Oranie. Déjà, nous avertissions qu’il viendrait le jour où aucune équipe de l’Ouest -et nous insistions plus particulièrement sur le «grand» MC Oran- n’évoluera au plus haut niveau du football national. Nous disions déjà combien nous étions navré devant le déclin inexorable du sport oranien. Nous regrettions la disparition latente de toutes les disciplines qui faisaient la fierté des sportifs de l’Ouest. Nous évoquions la lente agonie du basket-ball, de la natation, de la boxe, du volley-ball, du cyclisme, du judo, pour ne citer que les disciplines où foisonnaient les champions oraniens… Quant au sport roi de l’Ouest, nous restions persuadé qu’il ne pouvait que toucher le fin fond tant on voyait les ex-places fortes footballistiques de la région, à l’image de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Mohammadia, Mostaganem, Tiaret, Aïn Témouchent, Relizane, Sig, tomber les unes après les autres. Et de grâce, n’accusons pas les autres d’être à la base de nos malheurs ! Pouvait-il en être autrement quand toute tentative d’union des clubs de l’Ouest, et ce, lorsque l’un de ces derniers était victime d’une quelconque «hogra», était étouffée dans l’œuf par la félonie d’un des influents présidents oraniens… qui s’empressait d’adresser un rapport détaillé à ses «maîtres» d’Alger ? Et dire que maintenant, il clame haut et fort son dépit…  En tant voulu, nous avions dénoncé les présidents de clubs véreux qui ne s’accrochaient à leurs postes que pour s’en mettre plein les poches, aidés en cela par des responsables étatiques véreux, plus enclins à s’assurer une retraite dorée. Nos écrits nous avaient valu à l’époque moult sarcasmes quand nous n’étions pas tout bonnement traîné en justice, empêcheurs de magouiller en rond que nous étions. Au terme de notre quand même merveilleuse aventure journalistique, nous pouvons, et ce, sans verser dans un triomphalisme (d’ailleurs mal à propos), constater que nous étions très proche de la vérité. Adieu ! N. Benfreha


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