Algérie

Après l?intervention de la gendarmerie L?accès au complexe d?El-Hadjar libéré



Finalement, sur ordre du procureur de la République près le tribunal d?El-Hadjar, les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé hier, vers 14h00, à la réouverture de trois postes d?accès du complexe sidérurgique de Mittal Arcelor.Ainsi, les éléments du groupement d?intervention de la Gendarmerie nationale n?ont eu aucune difficulté à canaliser les jeunes chômeurs qui ont, durant trois journées consécutives, paralysé l?usine en interdisant par la force du nombre toute entrée ou sortie de véhicules ou d?engins. Le mécontentement était à son comble hier.Les jeunes chômeurs tenaient à exprimer leur ras-le-bol, mais sans en arriver à entrer en confrontation avec les forces de sécurité. Les éléments de la Gendarmerie nationale, favorisant le dialogue avec les contestataires, ont réussi à calmer les esprits. Les jeunes chômeurs sont revenus à de meilleurs sentiments et ont évacué les accès de l?usine Arcelor Mittal, permettant ainsi une reprise normale des activités après le blocage d?avant-hier. Pour leur part, des syndicalistes du complexe Arcelor Mittal ont crié à la «manipulation» de ces jeunes afin de faire capoter, selon leurs propos, l?accord que le syndicat venait de signer avec la direction générale d?Arcelor Mittal. Pour les syndicalistes, il s?agit d?une tentative de déstabilisation à partir de l?extérieur. Avant la réouverture du complexe, la tension était vive. Les jeunes demandeurs d?emploi s?étaient rassemblés en un seul groupe, sous l?oeil vigilant des gendarmes qui s?étaient positionnés devant les postes d?accès au complexe. Les contestataires se concertaient car la direction du complexe avait sollicité la réouverture du dialogue avec des représentants des demandeurs d?emploi. Une rencontre devrait être organisée samedi prochain. Ce n?est que vers 15h30 que les jeunes gens se sont dispersés dans le calme.


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