Algérie

Après l'euphorie, place aux formalités à Biskra


Après l'euphorie provoquée par l'obtention du bac, des milliers de lauréats entrant de plain-pied dans une nouvelle période de leur vie débutent un petit parcours du combattant qui consiste à courir à droite et à gauche pour constituer un dossier de plusieurs documents et attestations, à choisir une des filières auxquelles la note obtenue au bac permet de postuler et à s'inscrire dans un établissement de l'enseignement supérieur dans les délais impartis. Certes, fortement facilitée par le recours à Internet, l'opération des préinscriptions, de l'avis de parents et de nouveaux bacheliers rencontrés lors des journée portes ouvertes sur l'UMK de Biskra, n'en constitue pas moins un dilemme pour beaucoup d'entre eux, visiblement déboussolés et transpirant l'expectative et l'incertitude par tous les pores de leurs visages. Qu'est ce que la bibliothéconomie ' Quel cursus universitaire suivre pour devenir journaliste ' Quelles sont les modalités d'entrée à l'école nationale d'administration, des banques, du commerce ou des mines ' Qu'est-ce que le système LMD ' A quelles filières le suivi d'une année de tronc commun en « Techno » permet-il d'accéder ' Quelles débouchées offrent une licence de chimie ' Quels métiers exercer avec une licence de philosophie ou d'histoire ' En quelles langues les cours d'architecture et d'informatique sont-ils dispensés ' Telles sont les questions en condensé auxquelles les professeurs, encadrant ces journées portes ouvertes sur l'UMK, ont tenté d'apporter le plus d'éclaircissements possibles afin d'aider les nouveaux bacheliers dans leurs choix. Pour Meriem, 17 ans, qui espère vivement que « le logiciel » ne lui octroie pas son 9e ou 10e choix, la traduction et l'interprétariat semblent « un créneau d'avenir ». D'autres voient dans l'armée, la gendarmerie nationale ou les différents corps de sécurité une valeur sûre, et pensent sérieusement à embrasser une carrière dans les métiers de « la casquette » parce que « le chômage n'y existe pas », dira Ramzy, un jeune de 19 ans venu juste s'informer. Quant à Saïda, 18 ans, passionnée par les arts et la musique, elle déclare : « j'espère m'inscrire dans une université de l'ouest du pays, mais je crains de me retrouver à étudier la science des ruines et des vestiges (l'archéologie) à l'université de Oued Souf », dira-t-elle avec humour.
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