APRES L'ENVAHISSEMENT DES SALLES DE COURS PAR LES EAUX

Durant la matinée d'avant-hier, les étudiants de l'institut de l'interprétariat ont bloqué l'entrée principale de l'université d'Oran1 Ahmed Benbella d'Es Senia, empêchant le staff administratif de rejoindre leurs services respectifs. Ce sit-in a été observé par ces derniers en raison de l'accumulation des différents problèmes auxquels est confrontée cette catégorie d'étudiants et qui se sont répercutés négativement sur leur cursus universitaire.Ce débrayage n'est que la résultante de ce qu'avaient entamé ces étudiants auparavant à savoir qu'en date du 19 janvier dernier un arrêt de cours qui entraina de facto une grève illimitée qui s'est déclenchée jusqu'à satisfaction de leurs revendications qui se résument à la solution de différents problèmes d'ordre pédagogique tels que le manque de représentation au niveau du conseil pédagogique et administratif ainsi que les entraves rencontrées selon les étudiants concernant l'obtention de l'attestation de réussite ou diplôme. Par ailleurs, ce qui a fait pourrir la situation et ce que l'on peut appeler la goutte qui a fait déborder le vase c'est le fait en raison des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur tout le pays et plus particulièrement à Oran et qui ont inondés les classes de cours rendant impossible le déroulement normal de la poursuite des cours. Dans le même sillage, le responsable de la cellule de l'information et de la communication de l'université Oran1 Ahmed Benbella a affirmé qu'une rencontre sera organisée regroupant le recteur de l'université ainsi que les représentants de l'Union Générale des étudiants algériens et le staff administratif de l'université afin de recenser les problèmes et d'essayer de leur trouver des solutions adéquates aux étudiants de l'institut d'interprétariat à l'exemple des récentes inondations des salles de cours. Ledit problème a été exposé à l'expertise technique qui tranchera de savoir si les étudiants en question seront transférés dans un autre bâtiment ou bien les maintenir dans la même classe pour poursuivre leurs cours tout en essayant de prendre toutes les dispositions nécessaires. Dans le même contexte et concernant les problèmes pédagogiques, il y a lieu de signaler que ces derniers sont en voie d'être solutionnés crescendo et ce, conformément à la réglementation en vigueur en ajoutant que la voie du dialogue est toujours ouverte aussi bien aux étudiants ainsi qu'à leurs représentants du fait que les étudiants d'aujourd'hui seront les cadres de demain. A titre indicatif, il y a lieu de mettre en exergue que l'institut de l'interprétariat de l'université Oran1 Ahmed Benbella englobe environ 400 étudiants.