Algérie

APRES L'ANNONCE DU PRESIDENT : Que va-t-il se passer maintenant '



Les manifestations se sont poursuivies à Alger, mardi matin, malgré l'annonce du président Bouteflika. A l'heure de l'annonce d'Abdelaziz Bouteflika, de renoncer à briguer un cinquième mandat, le flou s'installe encore sur la place publique.La rue reste divisée entre ceux qui accueillent avec gaîté la décision du pouvoir d'activer une période transitoire et mettre en place une Conférence nationale pour préparer l'après Bouteflika et ceux qui la contestent et demandent un changement total dans l'immédiat !
Divisé en deux parties, le communiqué d'Abdelaziz Bouteflika indique qu'il n'y aura "pas de cinquième mandat" et plus encore "il n'y aura pas d'élection présidentielle le 18 avril prochain il y aura la mise en place d'une "conférence nationale inclusive et indépendante", "équitablement représentative de la société algérienne qui "fixera souverainement la date de l'élection présidentielle éventuellement en 2020.
Les manifestations vont se poursuivre mais de quelle manière ' Le président annule la présidentielle mais reste au pouvoir et annonce son renoncement au 5e mandat, la principale revendication du mouvement populaire, mais certains disent qu'ils vont manifester encore ce vendredi, pacifiquement, pour réclamer le départ de tout le pouvoir sans exception !
Du coté des politiques, le report de la présidentielle a été salué par la majorité des chefs de partis politiques mais fustigé par les partis de l'opposition. Le Front de libération nationale (FLN) a accueilli favorablement le report de l'élection présidentielle. Pour l'ex parti unique, ce report constitue « une opportunité réelle pour toute la classe politique et les composantes de la société civile afin de s'inscrire et participer à la construction de l'Algérie nouvelle. Même son de cloche chez le Rassemblement national démocratique (RND). De son côté, le Front El Moustakbal, a estimé que la décision du président de la République n'est autre qu' « une violation de la Constitution ». Pour le député Hacene Aribi du Front de la justice et du développement (FJD), il s'agit d'un « plan B » du pouvoir pour « absorber la colère de la rue ». Le parti Talaie El Hourriyet, d'Ali Benflis, a considéré l'initiative de Bouteflika, une tentative de récupération du mouvement populaire.


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