La surprise a été créée un peu par le Front El Moustakbal d'Abdelaziz Belaid qui a gagné deux sièges au niveau de la chambre haute du Parlement.Avec 29 sièges sur les 48 à pourvoir, le parti du FLN a remporté la majorité lors du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation.
Son concurrent au niveau des différentes wilayas, à savoir le RND, est le grand perdant de ces élections.
Le parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n'a remporté que 12 sièges, un score jugé en deçà des attentes du parti qui a misé sur une vingtaine de sénateurs.
La surprise a été créée un peu par le Front El Moustakbal d'Abdelaziz Belaid qui a gagné deux sièges au niveau de la chambre haute du Parlement. Le plus vieux parti de l'opposition, le FFS, a raflé les deux sièges des deux principales wilayas de Kabylie (Tizi-Ouzou et Béjaïa), battant ainsi le RCD après une âpre bataille électorale. Les trois sièges restants ont été remportés par les candidats indépendants. Ce qui est à relever est l'absence totale des partis islamistes qui, en raison de la faiblesse de leur représentation au niveau des assemblées locales, ont préféré ne pas s'engager dans la course dans plusieurs wilayas. Le plus grand gagnant est donc le FLN qui étend sa mainmise sur la deuxième chambre du Parlement. «Nous sommes très satisfaits de ce résultat historique qui est le fruit du travail fourni à tous les niveaux par la direction nationale, les militants ainsi que les élus qui ont été très disciplinés. Le FLN reste la plus grande force politique du pays», a réagi Said Lakhdari, membre de l'instance dirigeante du FLN dans une déclaration au Temps d'Algérie. Quant au RND, allié stratégique du parti majoritaire, le résultat est loin d'être satisfaisant. Il est même décevant. «Nous ne sommes pas satisfaits des résultats car personne n'aime la défaite, mais nous les acceptons», a lancé Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti dans une réaction médiatique. M. Ouyahia n'a pas manqué de féliciter les nouveaux sénateurs du parti pour leur réussite. De son côté, avec les deux sièges remportés en Kabylie, le FFS se dit «victorieux». «Le FFS se félicite de sa victoire dans les wilayas de Tizi-Ouzou et Bejaia, une victoire obtenue grâce à l'engagement de ses élus, de ses cadres et de ses militants, qui se sont mobilisés face aux forces de l'argent sale et aux forces de dépolitisation de la société», a affirmé Jugurtha Abbou, chargé de communication du parti. Contacté par nos soins, il a ajouté que la participation du FFS dans 8 wilayas avec 2 femmes candidates «confirme notre ancrage national». «Cette élection vient également confirmer la restitution du parti à ses militants, puisque ce sont ces derniers qui ont choisi leurs candidats et les ont portés au Sénat», a-t-il insisté. Le secrétariat national du vieux parti de l'opposition a réagi également à travers un communiqué signé par le Premier Secrétaire, Mohamed Hadj Djilani, qui s'est félicité du «succès» du parti aux élections sénatoriales. «Notre parti a participé dans 8 wilayas du pays, a présenté 2 femmes candidates, et remporté les sièges des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou. Cette victoire est venue confirmer la force du FFS qui, malgré toutes les pratiques de l'administration au service de sa clientèle, s'est imposé comme la première force dans ces deux bastions des luttes démocratiques», a-t-il soutenu, ajoutant que le FFS «continuera d'?uvrer pour concrétiser ses engagements d'être aux côtés des Algériennes et des Algériens et de porter son projet de reconstruction du consensus national et populaire».
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Posté Le : 30/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim Aimeur
Source : www.letempsdz.com