Algérie

Après l'Algérie, l'Iran appelle à une réunion d'urgence de l'Opep



Après l'Algérie, l'Iran appelle à une réunion d'urgence de l'Opep
«L'Iran soutient l'organisation d'une réunion d'urgence de l'Opep et n'y serait pas opposée», a déclaré le ministre, cité par l'agence Shana. Pour rappel, Khebri avait expliqué que des discussions ont été engagées au niveau des ministres des Affaires étrangères des pays membres en vue d'aboutir à un consensus sur la tenue d'une réunion extraordinaire avant le 4 décembre prochain, date de la tenue de la réunion ordinaire. «Lors de la réunion (de l'Opep) en juin dernier, nous avons dit qu'il existe une très grande offre en pétrole par rapport à la demande, qui a reculé à cause notamment des problèmes économiques de la Chine», avait déclaré le ministre, pour qui l'Algérie s'attend à une offre plus abondante de brut sur le marché à partir de décembre. Toutefois des délégués de l'Opep avaient écarté toute réunion extraordinaire ou d'urgence de l'organisation. L'Organisation ne compte pas tenir de réunion d'urgence pour discuter de la baisse des cours ont-ils déclarés à Reuters. «Il n'y a pas de proposition en vue d'une réunion d'urgence», a dit l'un des délégués de l'Opep.Outre le «démenti» des délégués de l'Opep, des sources ont catégoriquement exclu cette possibilité dans l'état actuel des choses, allant même jusqu'à affirmé qu'une réunion d'urgence était improbable sans le consentement de l'Arabie saoudite, et ce bien que les règles de l'Opep prévoient qu'une majorité simple de ses douze membres est suffisante pour organiser une réunion extraordinaire. Ce qui renseigne sur le cafouillage qui existe entre les membres de l'organisation et les difficultés d'arriver à un consensus, ou du moins à un prix d'équilibre du brut. Mais, en attendant de probables revirements, le marché pétrolier s'enfonce davantage dans la zone rouge, particulièrement durant ces deux derniers mois. Les prix ont encore baissé vendredi dernier à New York dans une conjoncture de surabondance de l'offre, sans toutefois oser s'installer sous le seuil psychologique des 40 dollars. Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre, dont c'était le premier jour de cotation, a perdu 87 cents à 40,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir atteint 39,86 dollars, au plus bas depuis février 2009. Outre l'offre excédentaire, les analystes pointent du doigt aussi l'essoufflement du moteur chinois. Un analyste a résumé la situation : «Tant que l'Opep ne changera pas de stratégie, nous resterons dans un épisode baissier, et je pense que nous testerons encore les 40 dollars la semaine prochaine» et le niveau plancher des prix n'était pas encore en vue. S. B.




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