Algérie

APRÈS L'ACCORD SAIDAL-NOVO NORDISK



Bientôt de l'insuline sous licence Novo Nordisk sur le marché. Elle sera commercialisée à des prix inférieurs à ceux pratiqués actuellement. L'accord signé entre Saidal et le laboratoire norvégien permettra à l'Algérie de diviser par deux la facture d'importation d'insuline.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Signé le 21 avril dernier, l'accord permettra l'entrée en production de l'usine d'insuline Saidal Novo Nordisk avec comme objectif la satisfaction totale des besoins du marché local, voire envisager l'importation avec, dans un premier temps, la production de 3 millions de cartouches. Boumediène Derkaoui, président-directeur général de Saidal, invité hier de la Chaîne III, expliquait que cet accord permettra de faire des économies de près de 50% du montant des importations d'insuline. «Après une étape de mise à niveau et d'investissements, nous allons réaliser une production qui avoisinera l'équivalent de la demande locale. Les quantités supplémentaires seront mises sur le marché extérieur qui sera désigné par Novo Nordisk.» L'Algérie importe annuellement l'équivalent en valeur de 120 millions d'euros d'insuline. Avant cet accord, l'usine de Constantine fabriquait, depuis 2006, de l'insuline en flacons. Sa capacité de production est de 1,2 million de flacons mais elle n'a jamais été atteinte en raison des problèmes de maîtrise technique et technologique. Au final, l'usine ne fonctionne qu'à 60% de ses capacités. Avec le niveau de production actuel, cela ne représente que 3 % du marché national pour un marché qui se situe autour de 14 milliards de dinars. Lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III, un autre contrat a été signé avec les Koweïtiens en vue de la création d'une société mixte en Algérie aux fins de produire des médicaments anticancéreux. «Nous avons trouvé dans la partie koweïtienne une possibilité sûre pour réaliser le projet. La holding koweïtienne a de l'expérience dans ce domaine. Elle gère une usine du même type au Moyen-Orient avec toute la technologie et les brevets nécessaires», a indiqué Boumediène Derkaoui. Pas moins de 70% de ses besoins en produits oncologiques de l'Algérie sont actuellement importés. C'est un domaine nouveau non encore maîtrisé. C'est la biotechnologie. C'est une autre industrie. La facture d'importation des produits oncologiques est de 20 milliards de dinars actuellement. Et il y a toujours une tension sur le marché. «Nous allons cibler un certain nombre de produits pour assurer la disponibilité en fonction de nos capacités et de celles du partenaire koweïtien. Nous voulons alléger la facture d'importation. On est donc loin de l'exportation. Il s'agit d'avancer sur le plan technologique et de former nos personnels», explique le premier responsable de Saidal.




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