Après huit mois sous les tentes

Les pompiers sinistrés lancent un appel de détresse Huit mois après l’incendie ravageur, survenu le 11 février de cette année et qui a touché les six chalets roulants de la Cité de la Protection civile à Es-Sénia, les familles sinistrées vivent toujours sous les tentes en espérant que les promesses faites par les autorités locales daignent être tenues. Comme tiennent à le souligner les chefs des familles sinistrées qui ont tenu à sortir de la réserve qu’ils se sont imposée de par leur appartenance au corps de la Protection civile « nous menons une vie indigne dans ces tentes qui ne devaient être que provisoires » dira C. Tahar, avant d’ajouter «Â nous avons tout perdu et nos enfants scolarisés n’ont même pas où poser leurs cahiers pour faire leurs devoirs »,ceci pour confirmer la situation Chaotique dans laquelle ces sinistrés se débattent depuis qu’ils ont tout perdu avec l’incendie qui avait, pour rappel, ravagé les six chalets et les biens et meubles qu’ils contenaient. Djillali Tahar dira pour sa part «le maire, le chef de daïra ainsi que des responsables de la Protection civile ont fait le déplacement dans notre Cité le jour de l’incendie et toutes ces autorités nous avaient promis de prendre en charge nos familles ». Il est à signaler que les chefs des familles sinistrées font partie du corps de la Protection civile, des sapeurs-pompiers qui avaient pour rôle premier celui de secourir les citoyens mais qui se trouvent maintenant en situation de sinistrés attendant depuis plus de huit mois une aide et une assistance qui n’arrivent pas. Un brin d’espoir fut entrevu par ces chefs de familles au courant de cette semaine après qu’ils ont été reçus par le chef de daïra, fraîchement installé, qui leur déclarera que leur situation sera étudiée et prise en considération bientôt. Ce que précisera de son côté le maire. Suite à cette rencontre, les chefs des familles sinistrées espèrent voir enfin leurs enfants avec un toit sur la tête après le calvaire enduré pendant huit mois. Les victimes de l’incendie de la Cité de la Protection civile d’Es-Sénia tiennent tout de même à lancer un appel à leurs responsables pour qu’ils mettent leur promesse à exécution en tenant compte du fait que ces sinistrés sont d’abord leurs collègues et, parmi eux, un agent a perdu un œil suite à un accident survenu lors d’une intervention de secours à laquelle il prenait part. Des maladies et des perturbations psychologiques de l’ensemble des membres sinistrés ont été constatées suite à ces huit mois passés sous les tentes qui n’ont pu les protéger contre les dernières intempéries survenues à travers tout le territoire. Zitouni M.