Algérie

APRES DES SEMAINES D'ABSENCE SUR LA SCENE : Où est donc la ministre de l'environnement '



Depuis son installation à la tête du département de l'environnement et des énergies renouvelables en janvier dernier, la ministre Nassira Benharrats est activement ?'recherchée en cette période de pandémie. En effet, depuis son installation, Mme Benharrats n'a pas été aperçue, participant à la campagne de lutte contre le Covid-19. Des Algériens ne connaissent même pas qu'elle existe vu son absence énigmatique de la scène. A l'exception de quelques déclarations sur les énergies renouvelables, la ministre n'a soufflé aucun mot sur la lutte contre Covid-19, pourtant concernée par ce combat. Signalons qu'en ce début du mois, à Annaba, pas de produits pesticides autour des arbres centenaires du Cour de la Révolution, telle était cette autre revendication qui a fait son apparition à Annaba. Elle reflète l'expression unanime des citoyens de la quatrième ville d'Algérie et d'ailleurs. C'est aussi l'appel de nombreux membres d'associations écologiques au travers des pétitions. Ils envisagent de les adresser à la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Mme Nassira Benharrats. Les initiateurs envisageaient d'en réunir des dizaines de milliers d'autres. Elle fait suite à la tendance « affaire classée sans suite » que les plus hautes autorités de l'Etat, celles locales et les institutions représentatives de l'écologie semblent vouloir adoptée en attendant des jours meilleurs. Ces autorités sont beaucoup plus préoccupées par la pandémie de Covid-19. Cette tendance a suivi l'appel lancé par les citoyens à l'effet d'intervenir rapidement pour sauver une dizaine d'arbres du Cours de la Révolution. Au-delà de la beauté qu'il ajoute à ce site, le Cour de la Révolution de Annaba est porteur de perspectives pour le tourisme local. Ce que les gérants des cafétérias à l'esprit mercantile n'ont pas pris en compte avant de s'attaquer aux arbres centenaires du Cour. Datant du début de la période coloniale, ils se meurent. Dans une tentative de préparer illicitement l'extension de leur commerce, ils déversent quotidiennement et volontairement des produits pétrochimiques (essence et gasoil) ou chimiques (javel, désinfectant et désherbant) dans le carré servant de protection aux arbres.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)