Algérie

Après des garanties, les gardes communaux lèvent le camp



Après des garanties, les gardes communaux lèvent le camp
Les gardes communaux, issus de différentes wilayas du pays, ont levé mercredi le camp qu'ils avaient dressé depuis le 19 juillet dernier à Boufarik, dans la wilaya de Blida, pour appuyer des revendications socioprofessionnelles, a-t-on constaté sur place.
"L'arrêt de cette protestation fait suite à la rencontre qui a regroupé, hier mardi, une délégation des gardes communaux avec le Secrétaire général et la directrice des ressources humaines au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui ont donné des garanties pour la prise en charge des revendications des membres de ce corps", a indiqué à l'APS le coordinateur national des gardes communaux, M. Chouaib Hakim.
Les deux parties ont convenu d'une autre réunion conjointe pour mercredi prochain, a fait savoir ce responsable qui, s'exprimant au nom de la délégation qu'il a conduite, a déclaré que la délégation avait "décelé une sincère disponibilité chez le ministère de tutelle pour la satisfaction de nos revendications, tout en laissant la porte ouverte pour le règlement des problèmes en suspens".
M. Chouaib a exprimé, par ailleurs, sa satisfaction à l'endroit des "garanties" faites par le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales lors de la rencontre évoquée, et portant sur "la majoration du salaire mensuel des gardes communaux avec effet rétroactif depuis 2008", "le maintien des gardes communaux en activité comme agents de prévention au niveau des entreprises, en bénéficiant du même salaire".
Il a rapporté, par ailleurs, qu'"aucun agent ne sera contraint au départ à la retraite avant l'âge légal", en plus de "la priorité qui sera donnée aux veuves des martyrs du devoir dans l'obtention d'un logement".
En levant le "camp" de Boufarik, les gardes communaux ont mis le feu aux huttes et autres abris de fortune, confectionnés avec des branchages et des roseaux, qui les ont abrités durant toute la durée de leur sit-in, a-t-on encore constaté.


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