Algérie

Après de nouvelles craintes sur la demande Le pétrole en baisse



Les prix du pétrole ouvraient en baisse hier, dans un marché à nouveau inquiet quant au niveau de la demande mondiale de brut et la zone euro après un indicateur décevant en Allemagne.
Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en novembre) valait 109,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, perdant 1,57 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance reculait de 1,17 dollar à 91,72 dollars.
Après une remontée enregistrée jeudi et vendredi, les cours du baril perdaient du terrain hier, alors qu'on enregistrait un repli des places boursières européennes et de l'euro, à la suite de la publication du baromètre IFO sur la confiance des entrepreneurs allemands, tombé en septembre à son plus bas niveau en deux ans et demi.
Le renchérissement du dollar face à un euro sous pression contribuait à tirer les prix du pétrole vers le bas, en rendant moins attractifs les achats de brut libellés dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.
'Le marché va se concentrer sur l'impact des mesures" prises par les banques centrales ou les gouvernements pour stimuler la croissance économique 'des principaux consommateurs de brut : les Etats-Unis, la Chine et la zone euro", souligne-t-on. À cet égard, le baromètre IFO n'était pas pour rassurer les opérateurs sur la santé économique de la zone euro, alors que le marché restait agité du fait de spéculations sur un possible plan de secours européen à l'Espagne et l'annonce d'une pause dans les négociations entre Athènes et ses bailleurs de fonds.
Par ailleurs, le ralentissement de l'économie chinoise, comme en a témoigné la semaine dernière l'annonce d'une nouvelle contraction de l'activité manufacturière du pays, était de nature à refroidir les investisseurs, car 'la moitié de la croissance de la demande mondiale de brut vient de Chine", indiquent des experts.
De plus, malgré les risques sur l'offre en provenance du Moyen-Orient, le marché mondial reste bien approvisionné en pétrole, alors que les stocks américains de brut, qui ont bondi de 10,5 millions de barils sur les deux premières semaines de septembre, restent à un niveau toujours élevé.
R N


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