Après avoir posté une vidéo dans laquelle a il incité au vitriolage des femmes.. L'Algérien Toufik Hamidchi arrêté par la police anglaise

En effet, la police antiterroriste du Royaume Uni a procédé à sa mise en garde à vue pour appel à un acte terroriste, incitant à la haine et à la violence contre la femme, après que plusieurs plaintes aient été déposées par les Algériens établis en Angleterre.Après une large campagne de signalement et malgré une vidéo d'excuse, le résident algérien du Royaume-Uni, qui appelait les Algériens à asperger les femmes manifestantes d'acide, a été mis en garde à vue par les autorités britanniques. En effet, la police antiterroriste du Royaume Uni a procédé à sa mise en garde à vue pour appel à un acte terroriste, incitant à la haine et à la violence contre la femme, après que plusieurs plaintes aient été déposées par les Algériens établis en Angleterre. Le dénommé Toufik Hamidchi, un algérien résidant en Grande Bretagne, originaire d'El-Harrach, dans la banlieue d'Alger, a été de ce fait, arrêté ce vendredi par les autorités compétentes. Il risque des poursuites dans le cadre de la lutte antiterroriste, pour incitation à la violence contre les femmes manifestantes. Le caractère terroriste de l'infraction est avéré du fait que la menace «vise une manifestions publique de grande ampleur».
Toufik Hamidchi, père de famille, avait en effet, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mercredi 3 avril, menaçait les femmes participantes à la manifestation du vendredi, se déroulant en Algérie, de les asperger d'acide. «Les manifestantes féministes, qui réclament la liberté de la femme et la parité entre les deux sexes, vont être aspergées d'acide», a-t-il affirmé dans cette vidéo. Utilisant un lexique violent, il les a averties que «des groupes d'individus sont prêts à passer à l'acte. Vous risquez d'être vitriolées». Quelques instants après cette publication, le jeune homme supprime sa vidéo et fait une seconde pour s'excuser, mais sa première vidéo avait déjà fait le buzz. Des groupes et des pages Facebook ont appelé les internautes à signaler massivement cet individu, et à déposer plainte contre lui en Algérie et au Royaume-Uni. Cette vidéo a vite fait le tour de la Toile, et suscité l'indignation de la population, notamment des Algériens résidents dans ce pays. Il s'est certes excusé dans une seconde vidéo, de ce qu'il a considéré comme un égarement furtif. Mais c'était déjà trop tard. Le mal était déjà fait.
Des enquêtes ont été donc ouvertes par les autorités algériennes et britanniques. Dans la foulée, le parquet d'Alger s'est saisi de l'affaire, et a ouvert une enquête en vue de poursuites futures. Le parquet du tribunal de Sidi M'Hamed, à Alger, avait annoncé jeudi dans la soirée, l'ouverture d'une enquête. «Suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo comportant des menaces à l'encontre de nos citoyennes [?], le parquet de la République près le tribunal de Sidi M'Hamed informe l'opinion publique qu'une enquête a été ouverte sur ces faits», a indiqué le parquet du tribunal de Sidi M'Hamed dans un communiqué. Il a, notamment, estimé que les faits «revêtent un caractère pénal, exposant son auteur à des poursuites judiciaires». Des militantes des droits des femmes rencontrées vendredi 5 avril, près de la faculté centrale, ont indiqué qu'elles avaient déposé plainte contre X; pour menaces d'atteinte à l'intégrité physique de manifestantes. Elles se sont dites satisfaites que le Parquet d'Alger se soit autosaisi dans cette affaire. «C'est tant mieux quand même que le Parquet se soit autosaisi», nous ont-t-elles déclaré. «Nous n'avons pas peur; et nous n'avons pas été agressées. Mais nous avons préféré marcher», nous a-t-on expliqué.