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APRES AVOIR ETE CHASSEE DE SON LOGEMENT : Une famille élit domicile dans les toilettes publiques



APRES AVOIR ETE CHASSEE DE SON LOGEMENT : Une famille élit domicile dans les toilettes publiques
Bruits de chasse d'eau, nettoyage du carrelage et odeurs nauséabondes...: voici le quotidien d'une famille algérienne de la ville de Mostaganem contrainte de vivre dans des toilettes publiques.
Un quotidien honteux, que personne ne le mérite. En effet, il s'agit d'une famille composée de cinq membres dont deux jeunes filles et un enfant âgé de moins de trois ans, vivent depuis quelques jours dans un espace de deux mètres carrés situé dans des toilettes publiques sur la rue d'El Matmar, l'une des rues commerçantes de la ville. Cette famille qui a été chassée du logement qu'elle occupait depuis plusieurs années, n'a pas trouvé d'autre solution que d'élire ces toilettes publiques. Pis encore, la maman s'inquiète surtout de l'invasion des rats qui menacent de manger les yeux de son petit enfant, c'est que dernièrement un rat avait essayé de le faire et c'est alors que le petit dort désormais avec un piège à rats tout près de ses yeux innocents. De nuit, souvent la petite famille est dérangée par des passants inopinés qui viennent faire un détour, afin de se soulager de leurs besoins naturels. Malheureusement, leurs demandes de logement n'ont pas encore abouties, et entre les promesses non tenues et fin de non recevoir, il s'en est remis à la presse pour mettre sous le regard d'un public médusé une situation intolérable. On connaissait les conditions de vie déplorables dans les bidonvilles, mais pas celles d'une famille vivant dans les toilettes publiques. « On ne sait plus ce que l'on entend par «développement», l'être humain ou les toilettes publiques comme cadre de vie normalisé ». C'est ce que semble se demander la grande jeune fille, à travers un regard interrogateur.


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