Algérie

Après avoir éliminé la France : Le froid réalisme allemand



Un parcours qui ressemble un peu au Brésil qu'elle affrontera mardi en demi-finale à  Belo Horizonte, passé par les tirs au but en 8e de finale contre le Chili et par deux buts sur coups de pied arrêtés face à  la Colombie vendredi en quart (2-1). L'Allemagne a décroché sa quatrième demi-finale de Mondial consécutive, mais la manière tranche singulièrement avec ses deux dernières Coupes du monde, marquées par l'allant imprimé par Jürgen Klinsmann et son adjoint puis successeur Joachim Löw. «Le jeu a beaucoup changé depuis 2006, a reconnu le sélectionneur actuel. On n'a pas les mêmes joueurs. Il y a eu des changements forcés par l'évolution normale d'une équipe. C'est important d'accueillir de nouveaux joueurs. On l'a fait au compte-gouttes, on a des joueurs de grande qualité et c'est pourquoi je pense qu'on peut aller jusqu'au bout.» «Bravourös» Bref, fini le jogo bonito (beau jeu) débridé, place au jeu bravourös (terme allemand dérivé du français «bravoure») cité par Löw pour qualifier la combativité de ses troupes. «Nous pouvons bien jouer, nous l'avons déjà montré par le passé, a estimé Lothar Matthäus, le capitaine de la RFA championne du monde en 1990, sur Sky Sport News HD. Mais Joachim Löw veut maintenant le résultat, c'est pour cela qu'il recourt à  d'autres moyens. Et jusqu'à présent, le résultat lui donne raison…» En style «bravourös», il faut se battre pour y arriver, avoir la maîtrise du jeu au milieu et faire confiance à  Neuer, qui a de nouveau démontré qu'il faisait partie des tout meilleurs gardiens du monde. La maîtrise a été allemande grâce à  la bataille du milieu, où le trio Khedira-Schweinsteiger-Kroos a eu le dessus sur son homologue Cabaye-Matuidi-Pogba. «Ils ont montré plus de maîtrise, on les sentait sereins même dans la difficulté», a remarqué Lloris. Une constante au sein de la Nationalmannschaft, cette faculté de ne jamais s'affoler – avec en revers une certaine incapacité à  emballer un match. Atteindre le dernier carré pour la troisième fois de suite pour cette génération (après le Mondial 2010 et l'Euro 2012), cela commence à  peser. «L'expérience aide dans des matches comme ça, très serrés», a ainsi relevé Didier Deschamps. «Cela n'a pas été un match parfait, mais il a été correct et sérieux», a résumé Hummels. Correct et sérieux comme un candidat au titre.


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