L'odieux assassinat du touriste français, Hervé-Pierre Gourdel, mercredi dernier par la nébuleuse terroriste Daesh, n'est pas de nature à faire reculer l'Algérie dans sa lutte antiterroriste.M. Kebci - Alger (Le Soir)Bien au contraire, car c'est là une option «irréversible» réaffirmée et par le président du Conseil de la nation et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.Mettant à profit une séance de questions orales à la Chambre haute du Parlement, Abdelkader Bensalah soutiendra que l'assassinat dudit ressortissant français est loin de détourner l'Algérie et les pays attachés à la stabilité du combat contre le terrorisme.«Cet assassinat n'affectera en rien l'orientation de l'Etat algérien ni de ceux qui s'investissent en faveur de la stabilité car le monde se mobilise pour condamner ce meurtre et combattre de tels crimes où qu'ils se produisent», affirmera-t-il, non sans promettre que ce crime abject ne sera pas sans suite puisque, poursuivra-t-il, «cet assassinat ne restera pas impuni car l'Etat algérien va punir les criminels où qu'ils se trouvent».Estimant que la stabilité et la sécurité sont «l'affaire de tous et ne concernent pas seulement les forces de sécurité et l'armée», Bensalah appellera à la «mobilisation» de tous pour que de «tels actes abjects ne se reproduisent plus».Lui emboîtant le pas, Tayeb Bélaïz réaffirmera la détermination de l'Algérie à «poursuivre le combat contre le terrorisme sous toutes ses formes et à œuvrer sans relâche pour l'éradication de ce fléau».Et au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales de rappeler à ceux qui l'auront vite oublié que l'Algérie n'a eu de cesse de prévenir que le terrorisme, phénomène sans foi ni loi et ne connaissant pas de frontières, allait toucher le monde entier. Il invitera tous les pays à plus d'entraide et à la conjugaison des efforts pour combattre le fléau mondial qu'est le terrorisme.Pour rappel, le ressortissant français a été enlevé dimanche dernier au soir, à la périphérie de Aïn-Oulbane, un village de la commune de Saharidj, dans la wilaya de Bouira, situé à la lisière du Djurdjura.Les terroristes qui l'ont capturé ont conditionné sa libération par le renoncement de son pays, la France, à prendre part à la coalition internationale qui a entamé une guerre contre la nouvelle organisation terroriste Daesh à laquelle ledit groupe a fait allégeance.Et comme l'Hexagone n'a pas pris compte de ce préalable, les Jund el Khilafah, comme ils se déterminent, passeront à l'acte, en exécutant, mercredi dernier, leur otage de la manière la plus abjecte et inhumaine qui puisse exister. La scène, filmée et ayant fait le tour de la planète, a suscité émoi, consternation et condamnation aux quatre coins du monde.
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Posté Le : 27/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M K
Source : www.lesoirdalgerie.com