Algérie

Après 50 ans d'interdiction, Octobre à Paris sort enfin



Après 50 ans d'interdiction, Octobre à Paris sort enfin
Jacques Panijel est l'auteur d'Octobre à Paris, le premier film consacré à la démonstration des Algériens, le 17 Octobre 1961, contre le couvre-feu auquel ils étaient soumis. Entrepris clandestinement peu avant la fin de la guerre et mêlant reconstitution des massacres et plans des bidonvilles de Nanterre ou du centre de torture de la rue de la Goutte-d'Or, Octobre à Paris retrace la préparation et le déroulement de cette manifestation sauvagement réprimée sous l'autorité d'un préfet nommé Maurice Papon.
Longtemps interdit, présenté à Paris en mai 1968 en même temps que La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, le film de Jacques Panijel ne recevra son visa d'exploitation qu'en 1973, à l'issue d'une grève de la faim de René Vautier. Mais son réalisateur a longtemps refusé de le montrer tant qu'un préambule en forme de préface filmée ne lui a pas été ajouté, une opération qui nécessitait des subventions restées jusque-là introuvables. Ecrivain, réalisateur et président de l'association Au Nom de la Mémoire, Mehdi Lallaoui a lui-même consacré un film intitulé Le Silence du fleuve à la répression de cette manifestation d'Octobre 1961. Dans un entretien accordé aux Inrockuptibles, il explique qu'avec quelques autres militants et la société de distribution Les Films de l'Atalante, il a obtenu des ayants droit la sortie en salles du documentaire de Jacques Panijel. Pour les besoins de cette sortie, Mehdi Lallaoui a réalisé un avant-propos de 15 minutes pour expliquer le contexte de l'époque, remettre en perspective la guerre d'Algérie et ce déchaînement de haine raciste qui s'est abattu sur les manifestants.
Faire connaître le cinéma maghrébin dans sa diversité à tous les publics dans le cadre d'une manifestation culturelle nationale, créer des rencontres cinématographiques où débattre du cinéma et de thèmes de société, tels sont les objectifs du Maghreb des films.
L'action du Maghreb des Films se prolongera dans une trentaine de salles partenaires, en banlieue (Gennevilliers, Pantin, Les Ulis, Montgeron') et en province (Lille, Lyon, Toulouse') ; un travail particulier étant effectué à destination du public scolaire.
Jacques Panijel est l'auteur d'Octobre à Paris, le premier film consacré à la démonstration des Algériens, le 17 Octobre 1961, contre le couvre-feu auquel ils étaient soumis. Entrepris clandestinement peu avant la fin de la guerre et mêlant reconstitution des massacres et plans des bidonvilles de Nanterre ou du centre de torture de la rue de la Goutte-d'Or, Octobre à Paris retrace la préparation et le déroulement de cette manifestation sauvagement réprimée sous l'autorité d'un préfet nommé Maurice Papon.
Longtemps interdit, présenté à Paris en mai 1968 en même temps que La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, le film de Jacques Panijel ne recevra son visa d'exploitation qu'en 1973, à l'issue d'une grève de la faim de René Vautier. Mais son réalisateur a longtemps refusé de le montrer tant qu'un préambule en forme de préface filmée ne lui a pas été ajouté, une opération qui nécessitait des subventions restées jusque-là introuvables. Ecrivain, réalisateur et président de l'association Au Nom de la Mémoire, Mehdi Lallaoui a lui-même consacré un film intitulé Le Silence du fleuve à la répression de cette manifestation d'Octobre 1961. Dans un entretien accordé aux Inrockuptibles, il explique qu'avec quelques autres militants et la société de distribution Les Films de l'Atalante, il a obtenu des ayants droit la sortie en salles du documentaire de Jacques Panijel. Pour les besoins de cette sortie, Mehdi Lallaoui a réalisé un avant-propos de 15 minutes pour expliquer le contexte de l'époque, remettre en perspective la guerre d'Algérie et ce déchaînement de haine raciste qui s'est abattu sur les manifestants.
Faire connaître le cinéma maghrébin dans sa diversité à tous les publics dans le cadre d'une manifestation culturelle nationale, créer des rencontres cinématographiques où débattre du cinéma et de thèmes de société, tels sont les objectifs du Maghreb des films.
L'action du Maghreb des Films se prolongera dans une trentaine de salles partenaires, en banlieue (Gennevilliers, Pantin, Les Ulis, Montgeron') et en province (Lille, Lyon, Toulouse') ; un travail particulier étant effectué à destination du public scolaire.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)