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Approches divergentes sur la proposition du Quartet Israël-Palestine


Approches divergentes sur la proposition du Quartet                                    Israël-Palestine
Les camps israélien et palestinien ont des interprétations divergentes de la déclaration du Quartet pour le Proche-Orient qui propose une reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir fin 2012 à un accord final Le Quartet sur le Proche-Orient a proposé la relance des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens avec pour objectif d'aboutir fin 2012 à un accord final. Israël a accueilli "favorablement" dimanche la déclaration du Quartet sur le Proche-Orient pour relancer les négociations de paix et a appelé les Palestiniens à reprendre les discussions directes "sans tarder", a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, deux jours après avoir autorisé de nouvelles constructions dans Jérusalem-est occupé, rapporte le journal l'Express. Il s'agit de la première réaction officielle à la proposition du Quartet (Etats-Unis, Union européenne, ONU et Russie) à laquelle des ministres israéliens, dont le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, avaient déjà réagi positivement. Dans une déclaration publiée après le dépôt le 23 septembre d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartet a proposé une reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir fin 2012 à un accord final. Mais les camps israélien et palestinien ont des interprétations divergentes quant à la teneurde cette déclaration, les Israéliens affirmant qu'elle ne stipule "aucune condition préalable" aux pourparlers tandis que les Palestiniens considèrent qu'elle comporte un appel "clair" à l'arrêt de la colonisation. De fait, le communiqué du Quartet laisse planer des ambiguïtés.
Il exhorte les parties "à reprendre sans délai ni condition préalable" des négociations directes, mais il les appelle aussi "à se garder d'actes provocateurs et réitère (leurs) obligations découlant de la Feuille de route". Or la Feuille de route de 2003 exigeait à la fois "la cessation de la violence et du terrorisme" et un "gel de la colonisation" israélienne. "S'il (Benjamin Netanyahu) accepte le communiqué du Quartet alors il doit annoncer un arrêt de la colonisation, y compris de sa croissance naturelle, et accepter le principe des frontières de 1967 parce que c'est clairement ce que demande le Quartet", rétorque le négociateur palestinien Saëb Erakat. Par ailleurs, plusieurs dirigeants palestiniens commencent à exprimer à haute voix un ressentiment à l'égard de Tony Blair, l'émissaire du "Quartet" qu'ils accusent de partialité en faveur d'Israël. S'adressant samedi à des journalistes, le responsable palestinien Nabil Chaath a estimé que Tony Blair était aujourd'hui "de peu d'utilité".
Les camps israélien et palestinien ont des interprétations divergentes de la déclaration du Quartet pour le Proche-Orient qui propose une reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir fin 2012 à un accord final Le Quartet sur le Proche-Orient a proposé la relance des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens avec pour objectif d'aboutir fin 2012 à un accord final. Israël a accueilli "favorablement" dimanche la déclaration du Quartet sur le Proche-Orient pour relancer les négociations de paix et a appelé les Palestiniens à reprendre les discussions directes "sans tarder", a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, deux jours après avoir autorisé de nouvelles constructions dans Jérusalem-est occupé, rapporte le journal l'Express. Il s'agit de la première réaction officielle à la proposition du Quartet (Etats-Unis, Union européenne, ONU et Russie) à laquelle des ministres israéliens, dont le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, avaient déjà réagi positivement. Dans une déclaration publiée après le dépôt le 23 septembre d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartet a proposé une reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir fin 2012 à un accord final. Mais les camps israélien et palestinien ont des interprétations divergentes quant à la teneurde cette déclaration, les Israéliens affirmant qu'elle ne stipule "aucune condition préalable" aux pourparlers tandis que les Palestiniens considèrent qu'elle comporte un appel "clair" à l'arrêt de la colonisation. De fait, le communiqué du Quartet laisse planer des ambiguïtés.
Il exhorte les parties "à reprendre sans délai ni condition préalable" des négociations directes, mais il les appelle aussi "à se garder d'actes provocateurs et réitère (leurs) obligations découlant de la Feuille de route". Or la Feuille de route de 2003 exigeait à la fois "la cessation de la violence et du terrorisme" et un "gel de la colonisation" israélienne. "S'il (Benjamin Netanyahu) accepte le communiqué du Quartet alors il doit annoncer un arrêt de la colonisation, y compris de sa croissance naturelle, et accepter le principe des frontières de 1967 parce que c'est clairement ce que demande le Quartet", rétorque le négociateur palestinien Saëb Erakat. Par ailleurs, plusieurs dirigeants palestiniens commencent à exprimer à haute voix un ressentiment à l'égard de Tony Blair, l'émissaire du "Quartet" qu'ils accusent de partialité en faveur d'Israël. S'adressant samedi à des journalistes, le responsable palestinien Nabil Chaath a estimé que Tony Blair était aujourd'hui "de peu d'utilité".
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