Dans le cadre de son programme d'action d'appui aux pays membres dans l'aménagement et la gestion des ressources naturelles, le bureau sous-régional de la FAO pour l'Afrique du Nord organise, en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, un atelier sous-régional sur «l'approche multidisciplinaire pour une gestion intégrée et durable des bassins versants en Afrique du Nord», du 3 au 5 décembre 2013 à Chenoua.Le bassin versant est une superficie montagneuse allant de quelques hectares à des milliers de kilomètres carrés et qui selon les spécialistes décline vers les vallées et torrents alimentant les cours d'eau en aval. Egalement appelés zones de drainage ou bassins hydrographiques, les bassins versants constituent la source des écoulements de pluie ou de neige fondue qui finissent dans une rivière, un lac, un barrage, un estuaire,une terre humide, une mer et/ou un océan. Ainsi, au regard de ces informations, la problématique de l'érosion, le déboisement et l'abattage illicite des arbres implique une nouvelle vision qui tend à protéger les bassins versants grâce à leur aménagement qui nécessite l'implication de plusieurs secteurs, notamment les forestiers, les agriculteurs, les pêcheurs, les service étatiques concernés, mais aussi et surtout, la communauté rurale qui est la principale concernée, d'où la mise en place d'un processus de gestion conjointe et intégrée des bassins versants. Pour ce faire, les responsables de ce séminaire entendent renforcer les capacités managériales et techniques des pays de la sous-région dans la gestion intégrée des bassins versants et celles des différents acteurs (administration, recherches, profession) et techniciens intervenants (aquaculture, pêche, élevage, parcours, forêts, foncier et hydraulique), tout cela dans une véritable symbiose d'une gérance appropriée et participative. C'est aussi la concertation et la responsabilisation des acteurs quant à la gestion intégrée des bassins versants et la conservation des écosystèmes aquatiques. Dans son discours inaugural, le directeur général de la Conservation a souligné «la nécessité de préserver les ressources naturelles durables ainsi que les écosystèmes pour assurer une autonomie alimentaire des pays du Maghreb». A ce titre, il fera remarquer que «la population mondiale occupe la moitié du globe sur les bassins versants. En Algérie, il y a 7 millions d'habitants qui vivent autour de ces versants». Dans le domaine des réalisations hydrauliques, l'Algérie a construit 71 barrages, 27 sont en cours de réalisation et 44 en étude, c'est dire l'importance de la protection de ces sites stratégiques contre toutes les formes d'érosion. Il existe chez nous 80 bassins versants, soit 12 millions d'hectares avec une population chiffrée à 7 millions d'âmes, souligne le D/G de la Conservation. A noter que les participants à cette rencontre viennent du Maroc, de Tunisie, Maurétanie et d'Algérie. Tout au long de ce séminaire, il y aura plusieurs interventions qui auront trait à la gestion des élevages de petits ruminants et élevages apicoles dans les zones des bassins versants, et le rôle des organisations professionnelles dans la gestion intégrée, nouvelles technologies de communication et de vulgarisation et accès des communautés vulnérables à l'information. Justement, à propos de communication, il est tout à fait regrettable de remarquer que la communication en Algérie est encore loin très loin du contexte, compte tenu principalement de l'attitude de certains responsables. En effet, nous avons demandé au directeur général de la Conservation des forêts de bien vouloir nous faire des photocopies de son allocution du fait qu'il y avait d'importantes informations. De ce fait, il a demandé au directeur de la Conservation de la wilaya de Tipasa de remettre une copie à l'ensemble des confrères qui ont assisté à cette rencontre, malheureusement, ce dernier, malgré nos multiples doléances, s'est dérobé sans nous remettre le document en question. Ce manque de tact prouve, si besoin est, qu'il faut une véritable révolution de la communication. Pourtant, le Premier ministre a, à chaque fois, insisté sur l'exigence des responsables de communiquer pour éviter la rétention de l'information, mais qui l'entend de cette oreille '
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Posté Le : 04/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M E O
Source : www.lnr-dz.com