Algérie

Apporter une « solution définitive » à la crise



Apporter une « solution définitive » à la crise
Sellal qui, rappelons-le, avait déclaré, mardi dernier, devant les membres du Conseil de la nation, que le gouvernement mettra en ?uvre tous les moyens pour venir à bout de la crise dans la vallée du M'zab, aura ainsi tenu sa promesse. Le Premier ministre, qui répondait aux questions des membres du Conseil de la nation, a rassuré que le gouvernement trouvera dans les prochains jours la « solution définitive », de la meilleure manière et par le dialogue à la situation qui prévaut à Ghardaïa, et ce, en application de l'instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Nous trouverons dans les prochains jours, par le dialogue et de la meilleure manière, une solution définitive à la situation qui prévaut à Ghardaïa, en application de l'instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », a affirmé Sellal. Le Premier ministre a mis l'accent sur l'importance de « trouver une solution définitive, à travers la conjugaison de tous les efforts des parties concernées. Les lois de la République seront appliquées et la justice jouera son rôle pleinement, conformément à ces lois », a conclu le Premier ministre. Pour sa part, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé, hier, dans un entretien à l'Aps, que le différend qui a dernièrement éclaté à Ghardaïa n'est ni « religieux ni confessionnel », appelant tous les secteurs à redoubler d'efforts pour diffuser la prise de conscience parmi les citoyens de la région. Pointant du doigt « des parties étrangères qui tentent d'attiser la situation en utilisant la religion et la spécificité confessionnelle de la population », il a tenu à préciser que cette vision confessionnelle « confuse » tendait à faire la différence entre ibadites et malékites, qui se sont mélangés tout comme les Amazighs et les Arabes. Le ministre a, par ailleurs, qualifié de « dangereuse » l'ingérence de parties étrangères, estimant qu'elles tentent de faire croire que « nos frères ibadites sont des khawaredj et de donner plus d'importance aux malékites considérés comme un prolongement des ancêtres et qui défendent la sunna du Prophète Mohamed (QSSSL). Nul doute que le Premier ministre compte, à la fois, réitérer son appel à la réconciliation entre les parties au conflit et rappeler la détermination du gouvernement de veiller à l'application des lois de la République contre tous ceux qui seraient tentés de mettre en péril la quiétude des citoyens et de menacer la stabilité du pays.




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