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Apple à la pomme, Facebook à la peine Capitalisation boursière



Apple à la pomme, Facebook à la peine                                    Capitalisation boursière
Apple a battu lundi le record de la plus grosse capitalisation boursière de tous les temps aux Etats-Unis. Vers 16heures GMT, l'action de la société californienne cotait 662,50 dollars (+2,22%), ce qui représentait une capitalisation boursière de 622,1 milliards de dollars. Le précédent record était détenu par Microsoft, qui avait atteint 620,58 milliards de dollars en cours de séance le 30 décembre 1999.Le titre Apple avait déjà clôturé à son plus haut niveau historique vendredi, dopé par les commentaires positifs d'analystes et des rumeurs de sortie prochaine des nouvelles générations d'iPhone et d'iPad, ainsi que d'une 'iTV'. L'action avait enregistré un nouveau record en atteignant en cours de séance un niveau jamais-vu de 648,19 dollars.«Cela montre les attentes positives pour leur prochaine génération de produits, et l'entrée dans la partie traditionnellement la plus forte de l'année», a jugé Michael James de Wedbush Securities. Il a reconnu que c'était «un peu une surprise étant donné que le mois dernier, quand ils ont publié leurs résultats, ils ont manqué leurs prévisions». L'action était alors environ 75 dollars de son niveau actuel. Wedbush Securities a un objectif de cours sur le titre à 800 dollars.La banque d'investissement Jefferies, encore plus optimiste, a annoncé en matinée un relèvement à 900 dollars son propre objectif, dans une note qui a largement contribué à nourrir l'enthousiasme sur le titre. Pour Peter Misek, analyste de Jefferies, «le lancement de l'iPhone5 sera le plus gros lancement de l'histoire des téléphones». «La place majeure occupée par les produits d'Apple sur le marché, leur intégration verticale et très vaste, font que le groupe va se tailler la meilleure part des bénéfices pour les trois plus grosses tendances actuelles technologiques: les Smartphones, le 4G et les tablettes», justifie Jefferies.Outre la présentation déjà anticipée par de nombreux sites spécialisés de l'iPhone5, au cours d'une conférence attendue le 12 septembre, Jefferies estime que le groupe va «probablement lancer (le même jour) un iPad Mini», une version miniature de sa célèbre tablette numérique. D'autre part, le groupe pourrait présenter «une iTV dès le dernier trimestre 2012 voire le premier trimestre 2013', ajoute M. Misek, selon qui cette version la plus aboutie d'une télévision multifonctions connectée à internet «est déjà en production», tout comme l'iPAd Mini.Jefferies a relevé ses prévisions de ventes d'iPad de 18 millions à 25 millions pour le troisième trimestre et de 22-25 millions à 30 millions pour le quatrième trimestre. Apple n'a pas fait de commentaire. Le groupe à la pomme est la première capitalisation boursière américaine, à environ 607,54 milliards de dollars.De son côté, la star du monde de l'internet et des réseaux sociaux, Facebook, poursuit sa chute à la Bourse de New York. La fin de la période de «lockup» a entraîné la vente de plusieurs blocs d'actions dès la semaine dernière. Peter Thiel, l'un des premiers investisseurs du réseau social, s'est délesté d'une grande majorité de ses titres. Et le phénomène risque de se poursuivre. La fin du «lockup» était attendue. Et les premières tendances se dessinent quant au comportement de certains actionnaires de Facebook. La semaine dernière s'est achevée la clause de trois mois durant laquelle les Microsoft, Accel Partners, Goldman Sachs et autres gros investisseurs du réseau social ne pouvaient revendre leurs actions bloquées à la suite de l'introduction en bourse du mois de mai. Et, dès jeudi, ce sont 57 millions d'actions qui ont été vendues par six actionnaires de poids (Rivendell, Lembas, Hasting, Andreesseen, Accel Partners et le fonds des fondateurs de Facebook). Depuis, le phénomène a perduré. Tout un symbole : l'un des actionnaires historiques de la société, Peter Thiel, co-fondateur du système de paiement Paypal, a vendu, à titre personnel, un bloc de plus de 20 millions d'actions, à une moyenne de 19,58 dollars par action. Soit un bénéfice de 400 millions de dollars par rapport à son investissement initial de 500 000 dollars en 2004, qui vient s'ajouter aux 638 millions de dollars qu'il avait récoltés au printemps ! Il pouvait pourtant en espérer bien plus au moment de l'introduction en bourse, avant la dégringolade du cours. Peter Thiel conserve néanmoins 5,6 millions d'actions Facebook, ainsi que son siège au conseil d'administration. Et la portée de son désengagement est tempérée par le fait que ces ventes étaient prévues au moment de l'introduction en bourse. Le mouvement de fuite des investisseurs n'en demeure pas moins palpable.Les fonds d'investissement Accel Partners et Greylock Partners, qui ont eux aussi dégagé de belles plus-values dans l'opération, ont redistribué une partie de leurs actions à leurs propres investisseurs, selon des documents publiés par la Securities and Exchange Commission (SEC). Certaines de ces actions pourraient déjà avoir été remises sur le marché.Et cela risque de continuer. En octobre et novembre, la fin du «lockup» s'appliquera à d'autres actionnaires. Le 14 novembre sera notamment à surveiller de près : en effet, à cette date, les employés de Facebook pourront revendre leurs 1,2 milliard d'actions... En attendant, le titre continue sa descente aux enfers.
R. M./agences


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