Algérie

Appels à une «journée de colère» à Damas



Ribal Al Assad, cousin du président syrien Bachar Al Assad et opposant en exil, a estimé que la Syrie risquait une révolution comme en Tunisie ou en Eypte si elle ne se réformait pas. «Nous espérons que les 'dirigeants' en Syrie sont un peu plus intelligents que leurs homologues parce que je pense qu'ils sentent la pression, ils sentent ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte (...). Nous avons appelé à  un changement, sinon ce seront eux qui seront changés», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à  Berlin dans le cadre du Congrès européen de la police. Les dirigeant syriens sont «désormais obligés d'écouter» les aspirations populaires, ils «sentent l'effervence dans tout le Proche-Orient», a-t-il ajouté. Selon lui, le fait que depuis le 9 février les Syriens peuvent, pour la première fois depuis 2007, accéder directement aux sites facebook ou YouTube sans devoir recourir à  des programmes pour contourner la censure, est un signe que les autorités de Damas sont prêtes à  certaines concessions.
Mais ces changements ne sont qu'un premier pas qui doit àªtre suivis d'autres, selon Ribal Al Assad, qui est président de l'Organisation pour la démocratie et la liberté en Syrie, basée à  Londres. «Nous préférerions que les 'dirigeants syriens' écoutent le peuple, les voix du peuple dans le Proche-Orient et qu'ils commencent à  voir qu'ils doivent changer le plus vite possible», a-t-il dit.  «Nous ne voulons pas d'une révolution en Syrie, nous voulons une transition pacifique», a t-il précisé. «En Syrie, il y a beaucoup de minorités, de communautés», a-t-il expliqué. «N'importe quel incident — appeler à  la révolution, par exemple — n'est pas forcément sage car vous ne pouvez pas calculer ce qui va en sortir», a-t-il ajouté.
Le père de Ribal Al Assad, Rifaat, était le frère de l'ancien président Hafez al Assad et un soutien du régime avant de s'en faire écarter.  
 


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