A Alger et durant la journée d'avant-hier, les participants à la Conférence juridique sur la situation grave en Palestine occupée, ont tous contribué, chacun selon sa connaissance, à trouver les moyens et mécanismes judicieux, forts et puissants, juridiquement parlant, pour introduire un dossier juridique bien peaufiné et chargé devant la Cour pénale internationale (CPI) relevant du Conseil de sécurité de l'ONU, afin de demander des comptes aux dirigeants sauvages et psychopathes de l'entité sioniste à ses génocides et crimes contre l'humanité.Prenant part à la Conférence juridique sur la situation en Palestine occupée, sur les génocides de guerre commis par l'entité sioniste, sur les mécanismes et moyens permettant d'introduire et traduire à la fois les dirigeants criminels sionistes en justice à partir d'un dépôt d'une plainte au niveau de la Cour pénale internationale, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid, Zaâlani Mohamed, l'expert en droit international, Nabil Yahiaoui, et le maître de conférences agrégée en droit international public à l'Université de Carthage et ex-présidente de la Commission du droit international de l'Union africaine (UA), Hajer Gueldich, ont tous appelé, avant-hier à Alger, à une réaction juridique collective et internationale contre le barbarisme de l'entité sioniste.Pour cela, les juristes, avocats et experts en droits juridiques et judiciaires, ont appelé, avant-hier à Alger, à la création d'un nouveau système judiciaire international indépendant capable de demander des comptes aux génocides de guerre commis par l'entité sioniste, loin de la Cour pénale internationale qui s'est déjà avérée inefficace et incapable de faire face à la domination et le contrôle de certains pays de l'Occident. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani, a affirmé que «le règlement de la question palestinienne est une urgence », au moment où les crises et conflits dans le monde s'enchaînent de manière sans précédent, mettant en garde contre l'avenir sombre qui attend l'humanité si elle ne met pas fin à cette tragédie.
Soutenant que l'opération «Déluge d'Al-Aqsa «du 7 octobre dernier avait ravivé la cause palestinienne, occultée pendant plusieurs années, Abdelmadjid Zaâlani a souligné qu'au regard du droit international, il ne s'agissait pas d'une agression contre les forces sionistes, mais d'une légitime défense après des années d'occupation illégitime», a-t-il précisé. Il a appelé, dans ce sens, à la nécessité «d'adopter le principe de proportionnalité absolue pour prouver les crimes commis par l'occupation sioniste dans les territoires palestiniens».
Prenant la parole à son tour, le maître de conférences agrégée en droit international public à l'Université de Carthage et ex-présidente de la Commission du droit international de l'Union africaine (UA), Hajer Gueldich, a déploré l'incapacité du Conseil de sécurité à faire appliquer les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies en faveur des Palestiniens. Cela témoigne, selon elle, de «l'échec patent du système des Nations unies», précise-t-elle.
L'ex-présidente de la Commission du droit international de l'UA a souligné la nécessité de réformer l'organisation onusienne pour permettre au Conseil de sécurité d'agir face aux menaces croissantes contre la paix et à la sécurité internationales. A son tour, Mohamed Nabil Yahiaoui, qui est expert en droit international, a plaidé pour l'adoption de la compétence universelle dans la législation algérienne et dans les législations de tous les pays épris de liberté pour acculer l'entité sioniste et prouver les crimes commis dans la bande de Ghaza.
Mohamed Yahiaoui a exhorté la CPI à «préserver sa crédibilité en rendant justice aux peuples opprimés », précisant que «parmi les mécanismes permettant d'intenter une action en justice contre l'entité sioniste, il y a la possibilité pour le Procureur général de cette Cour internationale de s'«auto-saisir pour enquêter sur les crimes de guerre commis», dira l'expert algérien en droit international.
Avant de conclure son intervention à la Conférence juridique sur la situation en Palestine, Mohamed Yahiaoui a estimé qu'il est plus judicieux d'agir sur les deux fronts, juridique et politique, pour incriminer l'entité sioniste de ses génocides contre l'humanité et ses crimes de guerre devant la CPI.
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Posté Le : 29/11/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sofiane Abi
Source : www.lnr-dz.com