Appel de détresse des algériens bloqués aux Etats-Unis

Le 18 mars dernier, le gouvernement algérien a fermé toutes ses frontières en raison de la pandémie de coronavirus. Depuis cette date, les autorités algériennes dénombrent 70 de ses citoyens bloqués aux Etats-Unis. La plupart étaient en court séjour de travail pour participer, entre autres, à des conférences, foires et expositions.L'ambassade à Washington, le consulat d'Algérie à New York et le ministère des Affaires étrangères d'Alger, sollicités pour un rapatriement, invitent nos ressortissants à la patience. Mais comment patienter dans ce pays lointain, privés de soutiens, de famille et de moyens financiers, parfois cardiaques et diabétiques, sans commodités pour se soigner.
De plus, aux Etats-Unis, pays de l'argent roi, les hôteliers et les restaurateurs ne font pas de social. Si rien n'est fait dans quelques jours, ces Algériens affamés et usés viendront grossir le contingent des sans domicile fixe dans les rues américaines et inévitablement les journaux mettront «à la une« ces dramatiques et honteux abandons.?Les ressortissants des autres pays ont rapidement été rapatriés.
Bien que tardivement, il est encore temps pour l'Algérie de faire de même et d'indiquer au monde que, désormais, les citoyens algériens à l'étranger sont secourus et protégés par leur Etat.?En situation de détresse extrême, nous demandons à nos autorités et, au premier chef, à Monsieur le Président Tebboune, de procéder à notre rapatriement en extrême urgence. Par la même occasion, nous vous prions de nous indiquer un lieu de regroupement pour opérer ce rapatriement. Nous ne vous remercierons jamais assez pour les actions que vous mènerez pour notre retour, sains et saufs, au pays.
M. Meziane