Algérie

Appel à la relance de l'activité de près de 400 centres de formation de chauffeurs professionnels dans le pays



Le Syndicat national des propriétaires de centres de formation de chauffeurs professionnels a appelé, lors de son conseil national organisé lundi à Boumerdes, à l'impérative relance de l'activité de près de 400 centres spécialisés dans ce domaine en "réintroduisant l'obligation d'obtention d'un certificat d'aptitude" à l'issue de la formation.Dans une déclaration, en marge des travaux du Conseil national élargi du Syndicat national des propriétaires de centres de formation de chauffeurs professionnels tenus à Corso, le président du syndicat, Mohamed Taher Dib, a indiqué que la décision ministérielle de 2019, portant gel de l'obligation de délivrance des certificats d'aptitude aux conducteurs, " a entraîné l'arrêt de l'activité de ces centres à travers le pays, car leurs activités et, partant, leurs revenus principaux, étaient principalement liés à l'attribution de ce certificat".
Le syndicaliste a souligné, en outre, la contribution de ces centres, à travers une formation spécialisée assurée par des enseignants expérimentés, à la formation des chauffeurs de poids lourds et des propriétaires de véhicules de transport de voyageurs, selon les normes de sécurité routière, en plus d'une formation axée sur la bonne conduite avec les passagers.
Selon l'intervenant, ces centres, créés pour la première fois en 2016, dispensent également une formation en matière d'organisation du transport et sur les concepts techniques liés aux véhicules, en plus d'une formation pratique aux conducteurs de bus et de poids lourds, (formations) couronnées d'un certificat d'aptitude professionnelle (avant le gel de son octroi).
La manifestation, organisée au Centre de formation des chauffeurs professionnels de Corso, a été clôturée par l'émission d'un nombre de recommandations qui seront soumises, demain mardi, au ministère des Transports, à la faveur de la rencontre qui réunira le syndicat avec le ministre. Parmi ces recommandations, la nécessité d'imposer une tarification consensuelle pour la formation qui soit accessible à tous et comprise entre 3500 et 4000 DA par personne.
Les recommandations portent également sur la nécessaire révision de la méthode de constitution des commissions de wilayas, avec le ministère des Transports, en vue du suivi et du contrôle du travail des centres de formation de chauffeurs professionnels à travers le pays.
Les participants ont également souligné l'impératif contrôle du parcours de passage d'un chauffeur amateur à un chauffeur professionnel, impliqué de façon efficiente dans la stratégie de l'Etat, en vue de réduire les accidents de la route et à consacrer la sécurité routière.


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