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Appel à la création d'un secrétariat d'Etat dédié à la prévention



Appel à la création d'un secrétariat d'Etat dédié à la prévention
Le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Dr Mohamed Bekkat Berkani, a plaidé dimanche à Alger pour la création d'un secrétariat d'Etat dédié à la prévention et placé sous la tutelle du ministère de la santé.Le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Dr Mohamed Bekkat Berkani, a plaidé dimanche à Alger pour la création d'un secrétariat d'Etat dédié à la prévention et placé sous la tutelle du ministère de la santé.L'avenir de la santé en Algérie est lié à la prévention à laquelle on doit créer un secrétariat d'Etat placé sous la tutelle du ministère de la santé mais qui impliquera tous les secteurs concernés par la prévention", a déclaré M. Berkani au forum du quotidien El Moudjahid. L'intervenant a fait remarquer que la situation épidémiologique avait changé en Algérie où actuellement des maladies non transmissibles comme le cancer et l'hypertension artérielle sont devenues des problèmes de santé publique."La prise en charge de ces maladies est très coûteuse et la meilleure façon de réduire les coûts est de mettre le paquet dans la prévention", a-t-il précisé. Selon M. Berkani, le règlement des problèmes de la santé "n'est pas du seul ressort du ministère du secteur mais concerne également d'autres départements comme ceux du commerce et de l'environnement".Dans ce cadre, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins a estimé "nécessaire" la tenue d'une réunion multisectorielle pour sortir avec des solutions "urgentes" aux problèmes que vit le secteur de la santé, affirmant que la gestion de la santé publique "doit s'améliorer"."J'appelle le gouvernement à aider le ministre en charge du secteur de la santé pour trouver les solutions adéquates à la situation actuelle", a-t-il dit, ajoutant que "l'Etat consacre beaucoup d'argent au secteur mais il faut que cela se traduise par des prestations de qualité au profit du citoyen".Interrogé sur l'avant-projet de loi relative à la santé, M. Berkani a regretté que ce nouveau texte "n'ait pas pris en compte toutes les recommandations formulées lors des assises nationales sur la santé", tenues en juin dernier. Il a indiqué dans ce contexte que son conseil va envoyer lundi ses propositions au ministère de la Santé concernant ce nouveau texte."L'élaboration d'une nouvelle loi relative à la santé est certes un pas positif mais elle ne règle pas à elle seule tous les problèmes du secteur", a-t-il indiqué. Répondant à une question sur l'activité complémentaire dans le secteur de la santé, M. Berkani a estimé que cela était "ingérable et incontrôlable"."Pour moi, il faut être réaliste et faire un choix. Soit on travaille pour le secteur public soit pour le privé", a-t-il souligné. Par ailleurs et concernant les malades victimes d'erreurs médicales, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins a plaidé pour la création d'un fonds d'indemnisation des victimes "pour pouvoir les prendre en charge rapidement".Interrogé sur les risques d'avoir des cas du virus Ebola en Algérie, M. Berkani a indiqué que "ce virus qui a déjà fait 2.000 victimes en Afrique de l'ouest se propage surtout où les conditions d'hygiène sont catastrophiques et ce n'est pas le cas en Algérie". "Dans cette affaire du virus Ebola, il y a surtout des intérêts économiques", a-t-il conclu.L'avenir de la santé en Algérie est lié à la prévention à laquelle on doit créer un secrétariat d'Etat placé sous la tutelle du ministère de la santé mais qui impliquera tous les secteurs concernés par la prévention", a déclaré M. Berkani au forum du quotidien El Moudjahid. L'intervenant a fait remarquer que la situation épidémiologique avait changé en Algérie où actuellement des maladies non transmissibles comme le cancer et l'hypertension artérielle sont devenues des problèmes de santé publique."La prise en charge de ces maladies est très coûteuse et la meilleure façon de réduire les coûts est de mettre le paquet dans la prévention", a-t-il précisé. Selon M. Berkani, le règlement des problèmes de la santé "n'est pas du seul ressort du ministère du secteur mais concerne également d'autres départements comme ceux du commerce et de l'environnement".Dans ce cadre, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins a estimé "nécessaire" la tenue d'une réunion multisectorielle pour sortir avec des solutions "urgentes" aux problèmes que vit le secteur de la santé, affirmant que la gestion de la santé publique "doit s'améliorer"."J'appelle le gouvernement à aider le ministre en charge du secteur de la santé pour trouver les solutions adéquates à la situation actuelle", a-t-il dit, ajoutant que "l'Etat consacre beaucoup d'argent au secteur mais il faut que cela se traduise par des prestations de qualité au profit du citoyen".Interrogé sur l'avant-projet de loi relative à la santé, M. Berkani a regretté que ce nouveau texte "n'ait pas pris en compte toutes les recommandations formulées lors des assises nationales sur la santé", tenues en juin dernier. Il a indiqué dans ce contexte que son conseil va envoyer lundi ses propositions au ministère de la Santé concernant ce nouveau texte."L'élaboration d'une nouvelle loi relative à la santé est certes un pas positif mais elle ne règle pas à elle seule tous les problèmes du secteur", a-t-il indiqué. Répondant à une question sur l'activité complémentaire dans le secteur de la santé, M. Berkani a estimé que cela était "ingérable et incontrôlable"."Pour moi, il faut être réaliste et faire un choix. Soit on travaille pour le secteur public soit pour le privé", a-t-il souligné. Par ailleurs et concernant les malades victimes d'erreurs médicales, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins a plaidé pour la création d'un fonds d'indemnisation des victimes "pour pouvoir les prendre en charge rapidement".Interrogé sur les risques d'avoir des cas du virus Ebola en Algérie, M. Berkani a indiqué que "ce virus qui a déjà fait 2.000 victimes en Afrique de l'ouest se propage surtout où les conditions d'hygiène sont catastrophiques et ce n'est pas le cas en Algérie". "Dans cette affaire du virus Ebola, il y a surtout des intérêts économiques", a-t-il conclu.




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