Appel à l'élargissement de la recherche scientifique en matière «d'évaluation du rythme scolaire»

Les participants à un colloque international sur «L'apport des travaux d'évaluation au développement du système éducatif» ont souligné, mercredi à Alger, la nécessité d'élargir la recherche scientifique en matière d'»évaluation du rythme scolaire» adoptée actuellement vu son impact sur le rendement éducatif. Dans ce contexte, la chercheuse Louisa Maarouf a plaidé pour «l'élargissement du domaine de la recherche scientifique sur la réalité du rythme scolaire en Algérie, en vue d'en déceler les lacunes qu'il convient de combler pour améliorer le niveau du rendement éducatif, à travers la réalisation de «recherches sur le terrain» à l'échelle nationale. Elle a, d'autre part, relevé l'absence de ce genre de recherches limitées à la région nord du pays, dans les régions du centre et du sud. Mme Maarouf a, par ailleurs, critiqué la généralisation des résultats de ces recherches à l'ensemble des régions du pays, en dépit des facteurs climatiques distincts. Dans son intervention, elle a également évalué les résultats d'une enquête sur le rythme scolaire réalisée sur le terrain dans la wilaya de Tizi Ouzou en 2009 avec l'aide d'un expert international en rythme scolaire. Cette enquête a été réalisée par la commission nationale chargée du suivi du rythme scolaire mise en place dans le cadre de la réforme globale du système éducatif engagée par le secteur en 2003. Les travaux du colloque international sur « l'apport des travaux d'évaluation au développement du système éducatif» organisé par l'institut national de la recherche en éducation en coordination avec le Bureau des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) à Alger prendront fin cet après-midi.