Le ministre français aux Anciens combattants Kader Arif a écarté vendredi un engagement "dans l'urgence" des troupes françaises au Mali après l'appel à l'aide militaire du président malien, estimant que "la précipitation ne (servait) à rien". "Il y a forcément urgence. (...) Mais en même temps, la précipitation ne sert à rien. Il ne peut pas y avoir là une espèce d'engagement qui pourrait avoir lieu dans l'urgence sans tenir compte de ce que sont les positions à l'échelle internationale", a déclaré M. Arif sur la chaîne LCI. Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a demandé l'aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes, ont indiqué jeudi soir des diplomates après des consultations au Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali. Le président François Hollande a réuni un conseil de défense dans la matinée à l'Elysée. "Je pense que le Conseil de défense, qui est réuni ce matin, travaille sur ces questions et le président de la République aura l'occasion de s'exprimer sur ces questions dans les heures qui viennent", a indiqué le ministre, un proche du président François Hollande. Le chef de l'Etat français devrait évoquer la question malienne lors de ses voeux au corps diplomatique en fin de matinée. "Des éléments sont en cours d'examen et on verra bien ensuite la position que prendra la France", a ajouté M. Arif, soulignant que "ce n'est pas une position stricto sensu française. Cette question ne concerne pas seulement la France. Elle concerne la sécurité européenne et, plus largement, la sécurité même à l'échelle internationale." M. Arif a rappelé que la France est engagée dans la "formation d'une armée africaine autour de la Cédéao", Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, "et de l'Union africaine pour que ce soit les troupes africaines qui soient en mesure de retrouver l'intégrité" du Mali.
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Posté Le : 11/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ennahar
Source : www.ennaharonline.com