Le Fonds international pour la diversité culturelle (Fidc) de l'Unesco a lancé, le 14 mars dernier, le troisième appel à demandes de financement, indique l'agence onusienne sur son site web. Ces financements devront concerner des programmes et des projets ou de l'assistance préparatoire visant à favoriser l'émergence d'un secteur culturel dynamique aussi bien au niveau national que local, principalement à travers des activités facilitant l'introduction de nouvelles politiques ou industries culturelles, ou le renforcement de celles existantes.Les demandes de financement peuvent être introduites par les autorités gouvernementales ainsi que les Organisations non gouvernementales (ONG) des pays en développement qui sont Parties à la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, de même que les ONG internationales.Le Fonds international pour la diversité culturelle est un mécanisme qui permet à la Convention d'avoir un impact réel sur le terrain avec la concrétisation de projets financés par le Fonds. Actuellement, 48 projets en provenance de 35 pays en développement et ONG sont financés par le Fonds pour une valeur totale de près de 3 millions de dollars et sont ou ont été mis en 'uvre. Ces projets couvrent un large éventail de domaines, de l'élaboration et la mise en 'uvre des politiques culturelles au renforcement des capacités des entrepreneurs culturels en passant par la cartographie des industries culturelles et la création de nouveaux modèles d'économiques pour les industries culturelles.L'Unesco précise que le Fidc serait dans l'incapacité de mener à bien ses missions sans l'apport des Parties de la convention. Car, le Fonds puise ses ressources en grande partie des contributions volontaires des Etats et individus donateurs qui ont démontré leur engagement dans le développement d'une nouvelle forme de coopération internationale basée sur un partenariat égalitaire et un support et un respect mutuels. D'ailleurs, pour permettre aux projets, programmes et/ou activités éligibles ou déjà lancés d'être toujours financés, la Conférence des Parties a adopté des directives sur l'utilisation des ressources du Fonds qui encouragent les Parties à la Convention à effectuer des contributions annuelles au Fonds équivalentes à au moins 1% des contributions de leur pays au budget de l'Unesco. Pour l'heure, les contributions et donations ont permis au Fidc de réunir près de 5 millions de dollars. L'Algérie, dont le processus de ratification était sur le point d'être complété, selon un document d'information du comité intergouvernemental pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l'Unesco daté de janvier 2010, pourrait profiter de cet appel à l'introduction de demandes de financements si la ratification devenait effective dans les prochains mois. La Convention est entrée en vigueur le 18 mars 2007 à l'égard des Etats ou des organisations d'intégration économique régionale qui ont déposé leurs instruments respectifs de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion au 18 décembre 2006 ou antérieurement. Elle entrera en vigueur pour toute autre Partie trois mois après le dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion.
H. G.
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Posté Le : 20/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hassan Gherab
Source : www.latribune-online.com