Dans sa présentation, M. Louh a précisé que le projet de loi proposait le système de mise sous surveillance électronique "déja inclus dans le système juridique en 2015 comme alternative à la détention provisoire, en recourant au port par le détenu du bracelet électronique qui permet de le repérer au lieu de résidence assigné mentionnée dans la décision du juge d'application des peines".Le texte a pour objectif "la réinsertion sociale du bénéficiaire qui lui permet de purger sa peine ou sa peine restante à l'extérieur de l'établissement pénitentiaire" et vise ainsi à "réduire les cas de
récidive", a expliqué le ministre qui précise que ce projet de loi a également pour objectifs de "réduire les dépenses de prise en charge des détenus dans les établissements pénitentiaires et éviter la surcharge".
Outre les conditions permettant de bénéficier de cette mesure, le texte explique les méthodes de mise sous surveillance électronique ainsi que les mécanismes de suivi et de contrôle de sa mise en application. De même qu'il renseigne sur ses méthodes d'annulation et les conséquences du non respect de cette surveillance.
De son côté, le président de la commission, Cherif Nezzar a salué la teneur de ce texte qui "vient conforter le système juridique dans son volet lié à la modernisation du secteur, en introduisant les moyens technologiques modernes en matière de prise en charge des détenus et leur réinsertion sociale", ce qui constitue, a-t-il dit "une concrétisation des principes des droits de l'homme".
Pour leur part, les membres de la commission ont salué le contenu du projet de loi qu'ils qualifient de "nouvel acquis dans la concrétisation de la réforme de la justice et du respect des droits de l'Homme", appelant à "conférer davantage d'exactitude" à sa terminologie et préciser les répercussions du port du bracelet électronique sur la santé des détenus.
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Posté Le : 18/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz