Algérie


APN
L a commission santé, affaires sociales, travail et formation professionnelle à l'APN a organisé hier, en coordination avec le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et en collaboration avec l'Union nationale des sages-femmes algériennes, une journée parlementaire sur le thème :L a commission santé, affaires sociales, travail et formation professionnelle à l'APN a organisé hier, en coordination avec le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et en collaboration avec l'Union nationale des sages-femmes algériennes, une journée parlementaire sur le thème :« Le rôle et le statut de la sage-femme dans le système national de la santé ». Cette journée parlementaire marque certainement la fin de la longue récréation de cette institution parlementaire et par voie de conséquence aussi, celle des députés.Car c'est la première activité de la Chambre basse du Parlement depuis un peu plus de deux mois maintenant. En effet, depuis la séance d'ouverture de la session de printemps du Parlement, le 3 mars dernier, les parlementaires des deux chambres du Parlement (APN et Conseil de la nation) sont aux abonnés absents. Députés comme sénateurs ont déserté les deux hémicycles s'octroyant ainsi de longues vacances.A la chambre basse du Parlement on s'est juste efforcé de maintenir un minimum d'activité à travers, notamment, l'organisation de quelques journées parlementaires ainsi que la programmation de quelques séances par les commissions permanentes spécialisées a l'effet d'examiner des projets de loi déjà déposés par le gouvernement à l'APN. Mais même cette activité a cessé avant le début de la campagne électorale, soit le 23 mars.Ce long intermède de plus de deux mois intervient, faut-il le rappeler, après le mois de vacances séparant les sessions d'automne et de printemps. Après la séance d'ouverture de la session de printemps aucune séance plénière n'a été programmée ni à l'APN ni au Conseil de la nation. C'est dire que les parlementaires se sont roulé les pouces durant cette longue période. Il faut dire que cela est dû à l'échéance de l'élection présidentielle du 17 avril. Une échéance pour laquelle toutes les énergies des députés et des sénateurs étaient focalisées.En effet les parlementaires, qu'ils soient affiliés aux partis de la majorité ou à ceux de l'opposition, étaient exclusivement concentrés sur cette échéance politique. Ainsi les députés du FLN, du RND, du parti de TAJ de Amar Ghoul ou du MPA de Amara Benyounès, auxquels on peut ajouter ceux du groupe parlementaire des indépendants ont mené campagne pour le candidat Abdelaziz Bouteflika qui a été réélu pour un quatrième mandat avec un peu plus de 80 % de suffrages.Les députés du Parti des travailleurs ont, quant à eux, animé la campagne électorale de leur favorite, Louisa Hanoune, alors que leurs pairs d'autres partis de l'opposition, à l'exemple de ceux du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte, qui comprend trois partis que sont le MSP, Enahda et El Islah, ont battu le pavé en plaidant pour l'option du boycott du rendez-vous électoral du 17 avril. Même les présidents de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et celui du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, étaient mobilisés pour cet événement politique.Autant dire que durant plus de trois mois les préoccupations des Algériens étaient classés au second plan puisque les parlementaires, qui continuaient cependant à percevoir leurs indemnités, avaient l'esprit complètement ailleurs. Maintenant que le rideau est tombé sur l'élection presidentielelle ils devraient reprendre le chemin de l'hémicycle.« Le rôle et le statut de la sage-femme dans le système national de la santé ». Cette journée parlementaire marque certainement la fin de la longue récréation de cette institution parlementaire et par voie de conséquence aussi, celle des députés.Car c'est la première activité de la Chambre basse du Parlement depuis un peu plus de deux mois maintenant. En effet, depuis la séance d'ouverture de la session de printemps du Parlement, le 3 mars dernier, les parlementaires des deux chambres du Parlement (APN et Conseil de la nation) sont aux abonnés absents. Députés comme sénateurs ont déserté les deux hémicycles s'octroyant ainsi de longues vacances.A la chambre basse du Parlement on s'est juste efforcé de maintenir un minimum d'activité à travers, notamment, l'organisation de quelques journées parlementaires ainsi que la programmation de quelques séances par les commissions permanentes spécialisées a l'effet d'examiner des projets de loi déjà déposés par le gouvernement à l'APN. Mais même cette activité a cessé avant le début de la campagne électorale, soit le 23 mars.Ce long intermède de plus de deux mois intervient, faut-il le rappeler, après le mois de vacances séparant les sessions d'automne et de printemps. Après la séance d'ouverture de la session de printemps aucune séance plénière n'a été programmée ni à l'APN ni au Conseil de la nation. C'est dire que les parlementaires se sont roulé les pouces durant cette longue période. Il faut dire que cela est dû à l'échéance de l'élection présidentielle du 17 avril. Une échéance pour laquelle toutes les énergies des députés et des sénateurs étaient focalisées.En effet les parlementaires, qu'ils soient affiliés aux partis de la majorité ou à ceux de l'opposition, étaient exclusivement concentrés sur cette échéance politique. Ainsi les députés du FLN, du RND, du parti de TAJ de Amar Ghoul ou du MPA de Amara Benyounès, auxquels on peut ajouter ceux du groupe parlementaire des indépendants ont mené campagne pour le candidat Abdelaziz Bouteflika qui a été réélu pour un quatrième mandat avec un peu plus de 80 % de suffrages.Les députés du Parti des travailleurs ont, quant à eux, animé la campagne électorale de leur favorite, Louisa Hanoune, alors que leurs pairs d'autres partis de l'opposition, à l'exemple de ceux du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte, qui comprend trois partis que sont le MSP, Enahda et El Islah, ont battu le pavé en plaidant pour l'option du boycott du rendez-vous électoral du 17 avril. Même les présidents de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et celui du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, étaient mobilisés pour cet événement politique.Autant dire que durant plus de trois mois les préoccupations des Algériens étaient classés au second plan puisque les parlementaires, qui continuaient cependant à percevoir leurs indemnités, avaient l'esprit complètement ailleurs. Maintenant que le rideau est tombé sur l'élection presidentielelle ils devraient reprendre le chemin de l'hémicycle.




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