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Du jamais-vu dans l'histoire de l'APN depuis 1977. Le mouvement de grève a sérieusement secoué la deuxième chambre du Parlement. Les fonctionnaires de l'Assemblée populaire nationale sont montés au créneau. Ils ont observé une grève au sein du hall de l'Assemblée populaire nationale pour réclamer l'augmentation des salaires et la révision de leur statut. L'APS a indiqué que c'est juste un groupe de travailleurs de l'Assemblée populaire nationale (APN) qui a exprimé dans ce mouvement de protestation "sans préavis". Selon un communiqué de l'APN, une série de revendications à propos desquelles le président de la Chambre basse avait déjà mis sur pied une commission "chargée d'examiner les revendications soumises et de résoudre celles qui présentent un caractère légitime". "La commission, constituée de deux vice-présidents de l'APN et de représentants de l'administration et des travailleurs, a achevé ses travaux et présenté ses propositions au bureau de l'Assemblée mardi dernier", indique le communiqué. Le communiqué soutient que "contrairement à ce qui est propagé, le bureau de l'Assemblée n'a pris aucune décision à ce sujet et jugé opportun d'en approfondir l'examen, étant donné que l'APN a de tout temps veillé à satisfaire les revendications légitimes dans le cadre de ce qu'autorisent la loi et les règlements en vigueur", rappelant que "les portes du dialogue demeurent ouvertes". En plus des salaires, les fonctionnaires réclament la révision du statut qui n'encourage pas les promotions. Ce qui indigne en outre les employés de l'APN, ce sont les grandes disparités entre le salaire des cadres et celui des simples employés. Déterminés, les fonctionnaires de l'APN disent qu'ils sont en grève sans interruption jusqu'aux présidentielles et ce, jusqu'à l'obtention de leurs droits. Ouzzani S.