Algérie

Apito Samba



Apito Samba
Boom, boom, boom, boom et boom ! Qui aurait cru que la Roja allait perdre par une penta ce match d'entrée contre les Pays-Bas ' On les savait un peu diminués, à l'image du Barçà qui a perdu de son clinquant depuis l'année dernière, mais nul, pas même Louis Van Gaal, n'imaginait que les champions du monde allaient subir une pluie de buts. Les Espagnols ont pris l'eau au propre comme au figuré dans ce magnifique stade de Salvador, bien arrosé par une pluie drue.On attendait la «furia» Roja (colère rouge), on eut droit à une furia Oranje (orange). Et c'est très mérité pour une équipe batave et brave qui aura pressé à fond les protégés de Del Bosque, transparents à l'image de leur tenue du jour (blanche) qui ne leur a pas porté chance.Et le penalty litigieux transformé par Xabi Alonso a fait illusion, puisque les Espagnols n'ont jamais pu élever leur niveau de jeu face à un onze hollandais très entreprenant. Il faut dire que le coach Van Gaal, qui revendique la paternité de Xavi et Iniesta qu'il a lancés en équipe première du Barçà, a su trouver la parade pour déjouer cette équipe espagnole au jeu un peu stéréotypé.Avec une paire centrale (Piqué-Ramos) lourde et pas très rassurante, un Xavi visiblement vieillissant et un Diego Costa pas encore très «espagnol» dans son jeu, la Roja ne pouvait résister avec le seul génie d'Iniesta.Il faut souligner par ailleurs le manque d'inspiration de Diego Silva et de Torres qui, à eux seuls, ont vendangé deux buts tout faits. Quant à l'infortuné Casillas, il a dû boire le calice jusqu' à la lie. Ayant chauffé le banc du Real tout au long de la saison, San Ikker semblait psychologiquement hors jeu.Face aux incessants assauts des Hollandais, le capitaine de la sélection espagnole ne pouvait que constater les dégâts d'un jour mémorable synonyme de fiasco historique pour la Roja.On retiendra de ce match, qui a ébloui le monde, que le football ne reconnaît pas les titres, les gloires du passé et la qualité intrinsèque des joueurs.Le dosage stellaire Real-Barçà, fort de sa double couronne européenne et de sa Coupe du monde en 2010 face à son adversaire du jour, n'ont pas suffi pour complexer un onze oranje décidé à se faire respecter par sa majesté l'Espagne. A l'arrivée, n'en déplaise à Sergio Ramos, les rois du foot sont en fin de cycle et devront reconstruire leur château. Le Brésil de Neymar leur avait pourtant montré leurs limites physiques et techniques, l'année dernière en finale de la Coupe des fédérations, avec un cinglant 3 à 0.Un tantinet orgueilleux, les Espagnols ont pensé qu'il s'agissait juste d'un accident de parcours. Mais l'humiliation que leur a infligée le duo Robben-Persie ? qui s'est régalé vendredi soir ? devrait inciter les Rouges à changer de jeu et de? maillot, disent les superstitieux. Eh oui, le champion du monde et d'Europe risque de tomber de très haut et les rois du foot seront déchus. Sans gloire.




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