Algérie

Apiculture



Ghardaïa abritera, du 26 au 30 novembre prochain, le 6e forum méditerranéen de l'apiculture. Le comité d'organisation s'attelle depuis le mois de janvier à préparer l'événement. Ce groupe de travail a été scindé en trois commissions. La première est chargée de l'organisation et de la logistique, la deuxième s'occupe des volets, scientifique et technique et à la troisième, on a confié les aspects liés à la communication et à l'information. Mardi dernier, les organisateurs, à leur tête Mahmoud Lekhal, président du comité, ont tenu une réunion d'évaluation. Chaque commission a présenté un rapport ayant trait à l'état d'avancement des préparatifs. Des objectifs ont été assignés pour chaque commission. Leurs membres ont un délai d'un mois pour finaliser leurs différentes démarches qui seront évaluées au cours d'une prochaine rencontre prévue le 21 mars prochain. Ils ont, entre autres, comme missions de sensibiliser et de médiatiser la 6e édition du forum, de fixer les thématiques des communications pour les valider de manière définitive par le comité scientifique de la fédération méditerranéenne. Selon le ministre de l'agriculture, Rachid Benaïssa, l'apiculture algérienne évolue et se professionnalise de plus en plus. ?Il y a une ambition forte chez tous les jeunes que nous encourageons?, a-t-il avoué. Cette filière devrait, souligne-t-il, se renforcer parce qu'elle joue un rôle important dans les systèmes de production arboricole et son développement représente un indice de santé de l'équilibre écologique. Cependant, des contraintes telles que les difficultés de commercialisation, de modernisation des techniques, de manque de certains produits phytosanitaires, voire de prise en charge adéquate de la filière? persistent encore. D'où la nécessité de mettre en place, proposent les professionnels, un laboratoire d'analyse du miel. La création d'un laboratoire référentiel pour certifier la production nationale en miel est, aux yeux des producteurs, indispensable.Car, arguent-ils, la certification du miel national par une telle structure (laboratoire) constitue l'une des conditions de son placement sur le marché international. Elle permet également de contrôler au mieux les produits importés qui, dans plusieurs des cas, ne sont pas de bonne qualité? En réponse à cette demande, le ministre a expliqué qu'il existait un laboratoire d'analyse du miel qui travaille sur huit paramètres. Cependant, cette unité de recherche a besoin de professionnels spécialisés pour répondre à la forte demande exprimée par les opérateurs.
B K.


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