APICULTURE

Plus de vingt pays méditerranéens sont attendus au mois de novembre prochain à Ghardaïa pour un forum sur l'apiculture qui portera sur la protection de l'abeille autochtone et la valorisation des produits de la ruche.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - La Fédération algérienne des associations des apiculteurs a tenu hier au siège de l'Institut national de recherche en agronomie (INRA), à El Harrach, sa sixième séance de travail, en perspective de la préparation de la 6e édition du Forum méditerranéen de l'apiculture qui se déroulera du 26 au 30 novembre 2012 à Ghardaïa avec la présence d'une vingtaine de pays des deux rives du bassin méditerranéen. L'événement sera parrainé par les ministères de l'Agriculture, du Tourisme, de la Culture, de l'Environnement et du Commerce. L'ordre du jour de la rencontre a principalement porté sur l'évolution des démarches effectuées par les trois commissions organisationnelle, scientifique et de communication. Un débat a suivi la réunion et qui a permit de dégager plusieurs axes sur lesquels l'apiculture algérienne et notamment méditerranéenne pourra s'appuyer pour son développement. Le forum sera organisé autour de deux axes, à savoir la protection de l'abeille autochtone (conservation de race, multiplication des souches résistantes aux maladies etc.), ainsi que la valorisation des produits de la ruche (labellisation, commerce équitable, produits bio, etc.). Interrogé, le Dr Mahmoud Lekhal, président de la Fédération algérienne des associations des apiculteurs, qui est notamment vice-président de la Fédération des apiculteurs du bassin méditerranéen, pense que ce forum permettra à l'apiculture méditerranéenne de dégager une ligne de conduite commune pour protéger son marché et sa production locale des importations de produits de miels non conformes et parfois nocifs. D'où, espère-t-il, le dégagement d'un projet qui aboutira à la labellisation des miels algériens et leur identification. Le Dr Mahmoud Lekhal pense également que cette rencontre méditerranéenne permettra aux chercheurs scientifiques du domaine de se mesurer par rapport aux recherches réalisées ailleurs, avec un échange d'expérience et pourquoi pas, suggère-t-il, aller vers des cycles de formation à l'étranger, notamment pour les apiculteurs algériens. Enfin, Le Dr Lekhal a souligné que cette rencontre aura aussi une dimension touristique et culturelle qui fera découvrir aux autres pays méditerranéens les atouts de l'Algérie sur plusieurs aspects.