Algérie

APC de Tiaret : Controverse autour des subventions dédiées aux associations



Décidemment, rien ne va plus dans les travées de l'Assemblée populaire communale de Tiaret. Aux nombreuses préoccupations citoyennes sur fond de profondes réprobations induites par la mauvais cadre de vie, perturbations dans la distribution de l'eau, insuffisance de l'éclairage public, sources d'inquiétudes, mais aussi de grandes frustrations, à l'aune d'un été caniculaire, mais aussi d'un mouvement citoyen, voilà que la grogne atteint l'outrecuidance.Nous avons répercuté dans ces mêmes colonnes la grogne qui a gagné des pans entiers du mouvement associatif sportif et culturel, et voilà qu'un élu se distingue et vient troubler la quiétude d'une majorité complaisante. De quoi s'agit-il '
Le 21 juillet 2019, l'Assemblée s'est réunie au strict minimum, 17 élus sur 43, pour délibérer sur de nombreuses questions, dont principalement l'affectation de subventions à 53 associations. Sur une enveloppe de 18 millions de dinars, la distribution n'a pas été équitable aux yeux de beaucoup de ceux qui ont été largués sur l'autel de leur «non-allégeance», mais les subsides sont allés vers des associations patentées, choisies pour leur rôle dans la politique du clan. Le hic aura été bien sûr la présence d'un élu, qui est par ailleurs le président de la commission des finances et membre de l'Assemblée. Ce dernier votera pour que l'association dont il est membre bénéficie d'une coquette somme de 500 000 dinars. C'était suffisant pour provoquer le courroux de certains des 17 élus, dont une poignée fera de la résistance.
L'un d'eux saisira d'ailleurs le chef de l'exécutif par lettre datée du 25 juillet, quatre jours plus tard, pour être dans le délai de transmission du recours. Recours introduit par H.M.A pour amener le wali à «prononcer l'annulation de la dite délibération, comme le stipulent les articles 60 du code communal et l'article 29 du décret exécutif 13/105».
Au-delà de la décision que prendra le chef de l'exécutif ou la DAL, voire la daïra, la violation de la loi reste l'apanage d'une Assemblée pas comme les autres. Cela ne concerne, pour le cas d'espèce, que la distribution d'une maigre enveloppe de 18 millions de dinars. Qu'en est-il des nombreux autres projets, des 531 milliards destinés à redorer le blason d'une ville en perte de repères '


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