APC de Constantine : Le bras de fer UGTA-SNAPAP se poursuit

En réponse aux accusations et menace de grève brandies par la section syndicale UGTA à son encontre, le SNAPAP, récemment installé au sein de la commune de Constantine, a riposté en tenant, avant-hier à la salle de délibération de l'APC, une assemblée générale.

En présence du maire, les 13 membres composant le bureau SNAPAP ont tenu à donner des précisions sur la genèse du conflit qui les oppose à la section UGTA.

Evoquant le cas des 2 agents accusés d'avoir indûment perçu des salaires durant 5 années consécutives, sans la contrepartie de travail, le secrétaire de wilaya SNAPAP a démenti avec virulence cette grave accusation « considérée infondée du fait de l'absence de preuves ».

Sur le chapitre des oeuvres sociales, les membres du bureau, se référant aux textes régissant leur fonctionnement, exigent le dépôt inconditionnel des bilans moral et financier des 3 trois derniers exercices, ceci à travers une assemblée générale de tous les travailleurs. Après ces deux points, les plus importants d'ailleurs du conflit, les représentants du SNAPAP déclarent « que la section syndicale UGTA n'est plus représentative, son quorum ayant considérablement baissé aujourd'hui, ceci sans compter le renouvellement de son bureau jamais effectué ».Prenant la parole, M. CHIBANE Ahmed, maire de Constantine, s'est dit « favorable d'emblée à l'intronisation d'un syndicat autonome qui compte à présent 916 adhérents ». Concernant la mise au point au sujet des deux agents mis en cause, le maire indique « avoir saisi la Direction des ressources humaines, pour faire la lumière sur cette affaire qui ne tardera pas a être éclaircie ».

Pour ce qui est des oeuvres sociales dont les comptes sont inévitablement gelés, et tout en restant neutre, il souhaite « le déblocage, loin de toute polémique ». Selon lui, « toute dépense doit être justifiée, sachant que le rapport de force inter syndical ne saurait être que favorable à l'attente des quelque 3.000 travailleurs que compte l'APC ».

Pour conclure, le maire et les représentants du SNAPAP se sont fixés des rencontres périodiques à travers un calendrier mensuel, ainsi que l'affectation d'un local servant de bureau provisoire.