Le problème de la
gestion des oeuvres sociales, qui constituait depuis longtemps le point de
discorde et l'objet des conflits ayant opposé les organisations syndicales du
SNAPAP et de l'UGTA de l'APC de Constantine, vient enfin de connaître une issue
heureuse pour les travailleurs communaux. Le règlement s'est traduit par
l'installation d'une commission mixte SNAPAP-UGTA, composée de 6 membres du
premier et de 5 appartenant au second syndicat.
«Cette commission mixte chargée de la gestion
des oeuvres sociales n'attend que l'agrément des services concernés de la
wilaya, lequel ne saurait tarder, pour commencer son travail en réglant les
droits des travailleurs qui sont demeurés longtemps en suspens », a déclaré
avec soulagement M. Djaafar, président de la section syndicale SNAPAP de l'APC.
Contacté, son alter ego, M. Zemmouri,
secrétaire général de la section syndicale de l'UGTA, abonde dans le même sens
et fait part de la même satisfaction, promettant que les deux syndicats vont
désormais agir de concert pour l'amélioration de la situation
socioprofessionnelle des travailleurs de l'APC.
Tempérant quelque peu leur enthousiasme, les
représentants du SNAPAP ont appelé les travailleurs communaux à demeurer
mobilisés car, selon eux, «des luttes restent encore à mener pour le règlement
des problèmes socioprofessionnels des travailleurs communaux». «En effet, tout
n'est pas encore réglé, considère M. Djaafar, car il nous reste maintenant à
mener la bataille pour l'amélioration de notre situation socioprofessionnelle,
notamment l'élaboration du statut des travailleurs communaux autour duquel
notre syndicat vient d'engager une concertation nationale, prélude à un
mouvement de protestation qui va toucher tout le pays». Ce syndicaliste affirme
que «les droits des travailleurs de l'APC sont ignorés depuis six ans environ :
il cite l'absence de promotions, d'avancement dans les grades, les problèmes de
recrutement, des tenues de travail, des équipements professionnels pour les
travailleurs de l'assainissement, alors qu'à l'inverse, les sanctions
pleuvent». «Nos travailleurs en ont ras-le-bol de cette situation,
s'indigne-t-il. Dernièrement, nous avons demandé à la tutelle un renforcement
de l'effectif par l'obtention de 5OO postes, toutes catégories confondues (de
3.8OO travailleurs il y a quelques années, ce chiffre est tombé aujourd'hui à
2.4OO) et nous avons été surpris de n'obtenir qu'une dizaine de postes de
chauffeurs. C'est pour cela qu'il y a une nette dégradation dans les
prestations des services communaux, dénoncée à longueur de journée par les
citoyens». A propos du mouvement national de protestation que prépare le
SNAPAP, le secrétaire de wilaya, M. Belmili, dit que «la situation qui vient
d'être décrite touche la majorité des travailleurs communaux du pays, en
plaçant celui des statuts particuliers en tête». «Viennent ensuite, dit-il, les
indemnités et les primes, la carrière professionnelle». Il ajoutera que le
bureau national du SNAPAP a demandé à ses adhérents de recenser d'abord les
problèmes et de sensibiliser les travailleurs, en attendant les décisions qui
seront prises concernant les actions à engager dans le proche terme.
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Posté Le : 21/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A M
Source : www.lequotidien-oran.com