Dans une lettre de «recours» signée et adressée au wali par 11 membres de l'APC de Constantine, dont nous avons reçu hier une copie, ces élus communaux se sont soulevés contre la désignation du nouveau directeur de l'entreprise publique industrielle et commerciale (EPIC) chargée de l'assainissement, qui a été créée récemment au niveau de la commune. Au motif que cette désignation va à l'encontre des dernières orientations du Premier ministre relatives à la mise à la retraite immédiate des cadres ayant atteint l'âge de 60 ans. «Au lieu de préparer son dossier de mise à la retraite, disent les contestataires parce qu'il a largement dépassé l'âge de 60 ans, ce cadre, qui avait démissionné de son poste de directeur du centre d'enfouissement technique (CET) de Constantine, avait demandé à être réintégré à son ancien poste à la commune». Et d'accuser aussitôt le maire d'être derrière la désignation à la tête de l'EPIC. Ceci d'autant plus, ajoutent les contestataires, que ce cadre est un élu au sein de leur APC. Ce qui constitue, selon eux, une seconde contradiction avec les textes réglementaires. «On ne peut pas être juge et partie», déclarent-ils dans leur requête. Et de poursuivre en considérant que ce poste devrait normalement revenir à un jeune cadre de la commune qui remplit toutes les conditions d'âge et d'expérience. « Et notre commune ne manque pas de compétences en la matière », ont-ils souligné. Ajoutant qu'à la rigueur on aurait dû recourir au recrutement extérieur par le biais de l'organisation d'un concours.
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Posté Le : 05/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com